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Alexandre Benalla promet qu'il va rendre "dans les prochains jours" ses passeports diplomatiques

L'ancien chargé de mission juge la polémique autour de ses papiers "complètement disproportionnée".

franceinfo

France Télévisions

Publié le 30/12/2018 07:29 Mis à jour le 30/12/2018 10:30

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Alexandre Benalla, le 19 septembre 2018 lors de son audition par la commission des lois du Sénat. (MAXPPP)

Alexandre Benalla l'assure : l'ouverture à son encontre samedi d'une enquête préliminaire pour "abus de confiance" dans l'affaire de l'utilisation ses deux passeports diplomatiques va lui permettre de "mettre un terme aux rumeurs et aux insinuations qui courent sur [son] compte". Interrogé par Le Journal du dimanche, l'ancien chargé de mission de l'Elysée dénonce ainsi, dimanche 30 décembre, une polémique "complètement disproportionnée" et annonce qu'il compte restituer "dans les prochains jours" les deux documents officiels au ministère des Affaires étrangères.

Des documents utilisés "par confort personnel"

L'ex-responsable de la sécurité du président de la République est au cœur d'une nouvelle controverse après que Le Monde a révélé qu'il s'était rendu début décembre au Tchad, peu de temps avant Emmanuel Macron, à l'aide de ces passeports diplomatiques. Une erreur qu'Alexandre Benalla admet dans les colonnes de l'hebdomadaire.

J'ai peut-être eu tort de me servir de ces passeports. Mais je tiens à dire que je ne l'ai fait que par confort personnel. (...) En aucun cas je ne les ai utilisés pour mes affaires.

Alexandre Benalla
au "Journal du dimanche"

L'ancien chargé de mission indique en outre avoir rendu ses passeports fin août, mais assure qu'ils lui ont été rendus en octobre par un "membre de la présidence" avec d'autres effets personnels alors qu'il rapportait son badge d'accès à l'Elysée. "Dans la mesure où on me les a rendus, je n'ai pas vu de raison de ne pas les utiliser", se justifie-t-il. Cette restitution était-elle une faveur ou une erreur venue d'un membre de l'Elysée ? "A ce stade, impossible de trancher", écrit Le Journal du dimanche.