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Elections législatives : Rachida Dati estime que François Fillon manque de courage

La maire UMP du VIIe arrondissement, Rachida Dati, a de nouveau dénoncé les "ambitions parisiennes" de François Fillon. Le premier ministre et l'ancienne ministre de la justice briguent la même circonscription aux élections législatives de 2012.

Catherine Rougerie

France Télévisions

Publié le 20/11/2011 16:52 Mis à jour le 21/11/2011 10:17

Temps de lecture : 2min

Rachida Dati participe à une émission de Canal Plus, le 26 mai 2011. (AFP - Bertrand Langlois)

Du culot, l'ancienne ministre de la Justice, Rachida Dati, n'en manque pas.

Bien que peu soutenue au sein de la majorité mais jouissant d'une forte popularité dans l'opinion publique, la maire du VII arrondissement a confirmé dimanche qu'elle serait "quoi qu'il arrive" candidate aux législatives dans sa circonscription.

Rachida Dati persiste et signe

Interrogée lors de l'émission politique "Dimanche plus " de Canal Plus, Mme Dati a brandi la carte de la légitimité : "Si votre question est de savoir 'est-ce je serai candidate aux élections législatives à l'endroit où je suis élue maire', la réponse est oui, et oui quoi qu'il arrive".

Jouant par ailleurs sur son statut de femme, Mme Dati a fait valoir qu'il "serait quand même inconcevable qu'aucune femme ne soit investie par la droite à Paris" alors que la majorité des Parisiens sont des femmes.

L'ex garde des Sceaux déplore le manque de courage de François Fillon

L'ancienne garde des Sceaux a profité de l'occasion pour s'en prendre de nouveau à François Fillon et ses amis qui, selon elle, "continuent de recevoir des élus, même certains de (ses) amis, pour (la) déstabiliser ou pour leur demander de renoncer à leur soutien en (sa) faveur".

"Evidemment il est au pouvoir, il a les moyens de me déstabiliser et de m'écarter s'il le souhaite", a fait valoir Mme Dati qui a déploré le manque de "courage" du premier Ministre.

S'il en avait eu, "il m'aurait appelée, il m'aurait reçue. Nous faisons partie de la même majorité", a-t-elle dit. "Je ne suis pas achetable, je ne négocie pas et je ne brade pas mes valeurs. (...) Je reçois beaucoup de soutiens et notamment beaucoup de soutiens de femmes", a encore fait valoir Mme Dati.