Dominique de Villepin lance son propre parti, baptisé La France humaniste

L'ancien Premier ministre, qui ne ferme pas la porte à une candidature à l'élection présidentielle de 2027, a décidé "de créer un mouvement d'idées, de citoyens" et juge nécessaire de "rassembler tous les Français".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Dominique de Villepin à la Fête de l'Humanité, le 15 septembre 2024 à Brétigny-sur-Orge (Essonne). (BASTIEN OHIER / HANS LUCAS VIA AFP)
Dominique de Villepin à la Fête de l'Humanité, le 15 septembre 2024 à Brétigny-sur-Orge (Essonne). (BASTIEN OHIER / HANS LUCAS VIA AFP)

Un parti pour se lancer dans la course à la présidentielle ? L'ex-Premier ministre Dominique de Villepin a annoncé, lundi 23 juin, la création de son propre parti, appelé La France humaniste, et dont il sera le président d'honneur. "J'ai décidé de créer un mouvement d'idées, de citoyens", a-t-il déclaré dans une interview au Parisien, précisant qu'il s'agissait d'un "mouvement ouvert à tous" ayant déjà "plusieurs dizaines d'implantations locales".

"Nous avons besoin de rassembler tous les Français pour défendre la justice sociale et l'ordre républicain", a-t-il ajouté. Dénonçant une "logique de surenchère permanente" de la part des politiques, Dominique de Villepin, 71 ans, a affirmé revenir sur le devant de la scène pour que les Français ne soient pas "prisonniers d'un clivage entre la radicalité de LFI et celle du RN". "Je ne suis pas pour la surenchère, ni sécuritaire ni budgétaire, mais pour une politique d'équilibre et de mesure", a-t-il martelé.

Les 500 signatures ne sont pas un "obstacle"

Dominique de Villepin, qui assure qu'obtenir les 500 signatures nécessaires pour être candidat à la présidentielle "ne sera pas un obstacle", souhaite "restaurer la fonction présidentielle, pour un chef de l'Etat arbitre, garant des institutions et inspirateur de la nation". "Depuis mon départ de Matignon en 2007, j'ai eu 18 ans pour réfléchir, tirer les leçons, oublier tout orgueil et ambition personnelle", a-t-il ajouté.

Celui qui a également été ministre de l'Intérieur (2004-2005) a au passage égratigné l'actuel occupant du poste, Bruno Retaileau, également pressenti comme candidat sérieux en 2027. "Nous avons besoin de plus de professionnalisme et de moins de surenchère sur les plateaux télé", a-t-il dit notamment au sujet de la crise avec l'Algérie.

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