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Débat présidentiel : "La rédaction travaille en toute indépendance", répond TF1 à Nicolas Dupont-Aignan

Samedi, le candidat à l'élection présidentielle a quitté le plateau du JT de 20 heures de TF1 pour contester son absence au débat organisé le lundi suivant sur la chaîne.

franceinfo

France Télévisions

Publié le 19/03/2017 16:45 Mis à jour le 19/03/2017 16:56

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Le candidat à la présidentielle Nicolas Dupont-Aignan, le 21 février 2017 à Paris. (MUSTAFA YALCIN / ANADOLU AGENCY) — Le candidat à la présidentielle Nicolas Dupont-Aignan, le 21 février 2017 à Paris. (MUSTAFA YALCIN / ANADOLU AGENCY)

Le bras de fer continue entre Nicolas Dupont-Aignan et TF1. Dimanche 19 mars, la chaîne de télévision a publié un communiqué pour critiquer l'attitude du candidat à l'élection présidentielle. Le représentant de Debout la France avait quitté le plateau du JT de 20 heures, samedi 18 mars, pour contester son absence au débat présidentiel de la chaîne. "La rédaction travaille en toute indépendance et dans la plus stricte éthique journalistique", rappelle TF1.

Communiqué du @GroupeTF1 suite au départ de https://t.co/3AA01ofnlP-Aignan du plateau de @TF1LeJT hier pic.twitter.com/TFuttyqkYf
— Groupe TF1 (@GroupeTF1) 19 mars 2017

"Au mépris de ces décisions et alors que précisément on lui donnait l'occasion d'exposer son programme sur le plateau du 20 heures, Nicolas Dupont-Aignan a estimé nécessaire de prendre les téléspectateurs en otage sur une supposée 'manipulation médiatique'", déplore le groupe.

Le CSA et le Conseil d'Etat ont débouté le candidat

Depuis plusieurs semaines, le président de Debout la France, qui a obtenu ses 500 parrainages, critique sévèrement le format retenu par TF1, qui a choisi de n'inviter que Jean-Luc Mélenchon, Emmanuel Macron, Benoît Hamon, François Fillon et Marine Le Pen.

Nicolas Dupont-Aignan avait même déposé un recours auprès du Conseil d'Etat. Mais l'institution a fait valoir que cette absence ne portait pas "une atteinte grave et manifestement illégale au pluralisme de l'expression des courants de pensée et d'opinion" et ne constituait pas à elle seule "une méconnaissance du principe d'équité" entre les candidats à la présidentielle. "Le CSA puis le Conseil d'Etat, la plus haute juridiction administrative, saisi en référé, ont débouté Nicolas Dupont-Aignan", rappelle la chaîne.