Débat primaire : une première minute pour convaincre
Ils avaient 60 secondes pour se présenter, se vendre, marquer leur différence. Rapide passage en revue
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Ils avaient 60 secondes pour se présenter, se vendre, marquer leur différence. Rapide passage en revue
Martine Aubry
La première secrétaire du PS a insisté sur son bilan de maire de Lille et "le rayonnement de sa ville". Une façon de montrer, aussi sa proximité avec les Français et leur vie quotidienne : "j'ai fait reculer le chômage". Sa priorité : "Il faut retrouver la justice sociale". La phrase de conclusion : " Je suis déterminée et je suis prête".
Manuel Valls
Le maire d'Evry a d'emblée affirmé son éternel credo et sa différence : "incarner une gauche qui dit la vérité", surtout par rapport à "une crise économique et financière sans précédent".
Sa priorité : "le désendettement".
Se voulant le candidat de la "gauche moderne", il a affirmé que "les vieilles recettes ne sont plus d'actualité". Et a conclu sur ce qui le qualifie à la candidature: "mon énergie, mon amour pour la France".
Arnaud Montebourg
Le député de Saône-et-Loire a commencé très fort : "Madame, Monsieur, chaque jour , vous vous demandez si votre banque ne va pas faire faillite, si votre emploi ne va pas être délocalisé". "Il n'y a pas de fatalité : si nous affrontons la finance et reprenons le contrôle de l'économie". Après avoir évoqué son père, "boucher-charcutier", son engagement "contre la corruption" et "pour la 6e République", il a conclu en se présentant comme "le candidat de la nouvelle gauche"
Jean-Michel Baylet
Le seul candidat du Parti radical de gauche a estimé que la les radicaux étaient "responsables, porteurs d'espoir" et qu'il avait la "sensibilité d'un chef d'entreprise engagé à gauche".
Ségolène Royal
"Vous pensez qu'on ne peut imaginer un avenir meilleur ? Vous avez raison". Et la présidente de la région Poitou-Charente de vanter son parcours méritocratique, celui de "la 4e enfant d'une famille nombreuse de la classe moyenne qui a pu franchir tous les obstacles sans piston". Elle a estimé qu'il fallait reconstruire l'ascenseur social et que chacun devait pouvoir "en travaillant réussir sa vie".
François Hollande
Le favori des sondages a résolument joué la carte du candidat représentant l'alternative la plus crédible à Nicolas Sarkozy . Après avoir proclamé "il y a un échec, celui de Nicolas Sarkozy", il a estimé qu'il fallait "réussir le changement". Puis déclaré qu'il fallait trois conditions : de la crédibilité, de la justice, notamment fiscale, une espérance. "La confiance est le maître mot". Son objectif : "faire gagner la gauche et faire avancer la France".
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