Dans le Tarn-et-Garonne, une élection législative partielle fait office de nouveau test pour le front républicain

Bruno Retailleau a appelé ses électeurs à ne "pas [donner] une voix" à la gauche lors de ce scrutin, préférant le candidat UDR soutenu par le RN.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Un bureau de vote à Castelsarrasin, dans le Tarn-et-Garonne, le 11 juin 2017. (PASCAL PAVANI / AFP)
Un bureau de vote à Castelsarrasin, dans le Tarn-et-Garonne, le 11 juin 2017. (PASCAL PAVANI / AFP)

Scrutin local, test national ? Les électeurs de la première circonscription du Tarn-et-Garonne votent dimanche 12 octobre lors d'une législative partielle qui, en plus de départager Pierre-Henri Carbonnel, candidat UDR soutenu par le RN, et Cathie Bourdoncle, candidate socialiste, illustre la menace qui pèse sur le front républicain. Arrivé troisième et éliminé au premier tour avec 17,55% des voix, le conseiller départemental Les Républicains (LR) Bernard Pécou, bien que fermement opposé au RN, n'a pas souhaité donner de consigne de vote.

Le chef de son parti, Bruno Retailleau, a toutefois appelé ses électeurs à ne pas donner "une voix" à la gauche lors de ce scrutin visant à remplacer la députée (UDR) Brigitte Barèges, inéligible depuis juillet après une décision du Conseil constitutionnel, qui a identifié des irrégularités dans le financement de sa campagne.

La gauche et le centre derrière le PS

Comment trancheront-ils ? Leur choix, à partir de l'ouverture des bureaux de vote à 8 heures et jusqu'à 18 heures, sera déterminant, le candidat de l'Union des droites pour la République (UDR) Pierre-Henri Carbonnel, un agriculteur de 35 ans, ayant reçu 29,25% des suffrages et pouvant sans doute compter sur les 7,34% recueillis au premier tour par une dissidente du RN.

A gauche, la socialiste Cathie Bourdoncle, vice-présidente du conseil départemental âgée de 59 ans, soutenue par la présidente de la région Occitanie Carole Delga, l'ex-députée locale Valérie Rabault et le Parti radical de gauche (PRG), a obtenu 24,30% des voix dimanche dernier. Elle a reçu le soutien indirect de son adversaire LFI Samir Chikhi (10,49%), qui a appelé à faire barrage au RN, et de Catherine Simonin-Bénazet (Renaissance, 5,28%).

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