Dans le Point, Ségolène Royal dénonce la responsabilité de Valérie Trierweiler dans ses défaites
Dans un entretien à l'hebdomadaire Le Point paru jeudi 21 juin, Ségolène Royal se lance dans une théorie du complot et dénonce le rôle de Valérie Trierweiler dans ses défaites successives.
Dans un entretien à l'hebdomadaire Le Point paru jeudi 21 juin, Ségolène Royal se lance dans une théorie du complot et dénonce le rôle de Valérie Trierweiler dans ses défaites successives.
En l'espace de cinq ans, l'ancienne candidate à l'élection présidentielle a du faire face à plusieurs revers majeurs. De l'élection du premier secrétaire du parti socialiste à Reims, aux législatives de 2012, en passant par l'élection présidentielle de 2007 et la primaire socialiste de 2011.
Mme Royal revient, dans un entretien au magazine Le Point, intitulé "Au Moyen Age, j'aurais été brûlée !", sur les raisons de ses échecs successifs.
Trierweiler "a profité de la situation"
Principale cible : Valérie Trierweiler. C'est à l'aune du tweet de la compagne de François Hollande, soutenant son opposant à La Rochelle, le dissident socialiste Olivier Falorni, qu'elle explique ses défaites. Notamment celle de la présidentielle.
"Je me dis qu'en 2007, ça n'a pas dû arranger les choses. Je comprends pourquoi François ne m'a pas aidée", affirme-t-elle.
Tout s'éclaire : l'absence de soutien de M. Hollande donc, mais aussi les membres du partis qui rechignent à la soutenir, ou encore l'acharnement des médias.
"En 2007, je me suis dit : ça va passer, ça va s'arranger. Donc j'ai encaissé", confie-t-elle au Point.
"[Valérie Trierweiler] a profité de la situation. C'était facile, elle suivait le PS, elle suivait le premier secrétaire. Dans un pays anglo-saxon, le jour même, c'est le licenciement. Mais Paris Match n'était pas mécontent de me voir affaiblie, alors ils l'ont laissée volontairement, comme tous les autres qui savaient, Lagardère, Sarkozy...", poursuit-elle.
"Je suis ravalée au rang de feuilleton"
L'ex-candidate à l'élection présidentielle regrette par ailleurs avec amertume la tempête médiatique provoquée par le tweet de Mme Trierweiler avant le second tour des législatives.
"C'est moi dont la famille a été bousillée, c'est moi qui pourrais avoir de la rancoeur", déclare-t-elle.
Avant de poursuivre : "Je lis des articles sur les monarques, leurs maîtresses, leurs femmes. Mais c'est horrible ! Je suis une femme politique, je me bats,et je suis ravalée au rang de feuilleton, de théâtre de boulevard, de machin à trois, de trio !".
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