Affaire des sondages de l'Elysée : Claude Guéant, ex-secrétaire général de la présidence sous Nicolas Sarkozy, condamné à huit mois de prison ferme
Patrick Buisson, alors proche conseiller du chef de l'Etat, a été, lui, condamné vendredi à deux ans de prison avec sursis ainsi que 150 000 euros d'amende et l'ex-sondeur Pierre Giacometti, à six mois avec sursis et 70 000 euros d'amende.
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Actuellement emprisonné du fait d'une précédente condamnation dans l'affaire des primes en liquide du ministère de l'Intérieur, l'ancien secrétaire général de la présidence sous Nicolas Sarkozy, Claude Guéant, s'est vu infliger, vendredi 21 janvier, un an de prison dont huit mois ferme, avec un mandat de dépôt différé, dans l'affaire des sondages de l'Elysée. Son avocat a annoncé qu'il allait faire appel de sa condamnation.
Patrick Buisson, alors proche conseiller de l'ex-chef de l'Etat, a été condamné à deux ans de prison avec sursis ainsi que 150 000 euros d'amende et l'ex-sondeur Pierre Giacometti, à six mois avec sursis et 70 000 euros d'amende. A l'époque directrice de cabinet, Emmanuelle Mignon a été sanctionnée de six mois avec sursis. En revanche, l'ancien chargé de l'opinion Julien Vaulpré a été relaxé.
Coupable de favoritisme
Incarcéré à la prison de la Santé, à Paris, depuis le 13 décembre, Claude Guéant, 77 ans, était absent et représenté par son avocat. Il avait été condamné dans l'affaire des primes en liquide du ministère de l'Intérieur à une peine de deux ans, dont un an avec sursis probatoire.
Dans l'affaire des sondages, le tribunal a jugé que les millions d'euros en conseil politique et sondages facturés à l'Elysée entre 2007 et 2012 par les sociétés de Patrick Buisson et Pierre Giacometti, ainsi que par l'Institut Ipsos, avaient bien fait l'objet de favoritisme. Compte tenu de la "gravité" des faits et "de la personnalité" de Claude Guéant, la justice a estimé qu'il n'y avait pas lieu d'aménager la partie ferme de la peine.
Nicolas Sarkozy n'a pas été poursuivi dans ce dossier car il a bénéficié de l'immunité pénale présidentielle. Mais les juges l'avaient convoqué comme témoin pour "la manifestation de la vérité" début novembre. L'ancien président de la République avait refusé de répondre aux questions.
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