: Reportage "Un vent d'espoir pour la droite" : les militants de Bruno Retailleau s'enthousiasment après sa nette victoire pour la présidence de LR
Le ministre de l'Intérieur s'est imposé, dimanche, face à Laurent Wauquiez pour prendre la tête du parti Les Républicains à deux ans de l'élection présidentielle, pour laquelle il ne cache pas ses ambitions.
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Bruno Retailleau préféré à Laurent Wauquiez par les adhérents LR. Le ministre de l'Intérieur a été élu, dimanche 18 mai, à la tête du parti avec 74% des voix. Et il n'est pas question qu'il quitte la place Beauvau, Bruno Retailleau a l'intention de cumuler les deux casquettes, car il estime que les militants ont validé cette stratégie de participer au gouvernement.
La droite va écrire une nouvelle histoire, les querelles sont terminées, promet le nouveau président des Républicains lors d'un discours plein d'optimisme, dimanche 18 mai. "La droite est bien vivante. Elle est, ce soir, debout, déclare Bruno Retailleau. Et cette victoire, je voudrais en faire le serment, elle sera suivie évidemment de bien d'autres victoires."
"Construire une belle famille"
Face a lui, les élus et militants entonnent la Marseillaise et veulent y croire. De nombreux jeunes adhérents n'ont aucun souvenir de la droite au pouvoir, comme Léna : "Ça m'évoque un vent d'espoir sur la droite pour notre parti qui a l'air de s'être reconstruit. On est extrêmement contents ce soir, et on espère pouvoir construire une belle famille avec l'ensemble des adhérents et l'ensemble des militants."
Un espoir notamment pour la présidentielle de 2027, "on y pense, avoue Théo, mais trop y penser serait un peu pervers, je pense. D'abord il faut qu'on se retrousse les manches, qu'on fasse les choses colline après colline et évidemment qu'on y pense...", dit-il pendant que d'autres militants scandent "Bruno, président !"
Ces premières "collines" évoquées par le militant, ce sont les élections municipales, prévues en 2026. Bruno Retailleau vise une "vague bleue", mais entend aussi travailler sur les propositions programmatiques. Une cadre du parti résume : "Maintenant qu'on a le contenant, il faut travailler le contenu".
"On a eu, quoi qu'il arrive, une belle campagne"
Du côté des militants de Laurent Wauquiez, l'heure est à l'amertume : "Bruno Retailleau avait un avantage, il est ministre exposé médiatiquement quand notre candidat a sillonné la France façon Chirac...", taclent certains, dans le fief de l'ancien président de la région Auvergne-Rhône Alpes. "C'est la vie ! On tombe, puis on se relève", dit le candidat malheureux, à une militante en larmes.
Reste qu'avec un score de moins de 26 %, la déception est immense, comme pour Caroline Barre, première adjointe au Puy-en-Velay et conseillère régionale, entrée en politique par Laurent Wauquiez.
"On a fait une belle campagne... Je suis très déçue pour lui. Je trouve ça un peu injuste. Je pense que l'image qu'il donne au national n'est pas l'image que nous on connaît de lui et de la qualité humaine de cet homme."
Caroline Barre, conseillère régionale et soutien à Laurent Wauquiezà franceinfo
Alors, ce tout petit score, quelle place se frayer dans l'appareil d'ici 2027 ? "Tout reste à écrire", tempère Pierre Oliver, maire du 2e arrondissement de Lyon. "On a eu, quoi qu'il arrive, une belle campagne au sein des Républicains : ça faisait longtemps que notre parti n'avait pas connu un tel engouement, avec beaucoup de nouveaux adhérents. Ce que j'apprécie dans les deux discours, c'est que tout le monde veut travailler ensemble et c'est ce dont notre famille politique a besoin."
Dans le jeu des alliances qui va s'ouvrir en vue de 2027, les atouts ne sont pas entre les mains de Laurent Wauquiez. Jeune adhérent, Augustin Artigues, militant dans le département de la Loire, veut croire encore à une place centrale de son candidat défait : "J'espère qu'il aura toute sa place au sein de la présidence des Républicains en tant que vice-président, parce que Bruno Retailleau seul n'arrivera à rien. Il saura rebondir, Wauquiez n'est jamais fini !", sourit-il, malgré ce sérieux revers à encaisser.
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