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Au salon sur le mal logement de la Fondation Abbé Pierre, François Hollande reçoit un paquet de farine

François Hollande a reçu, mercredi 1er février, un paquet de farine au salon du "Mal-logement" organisé par la Fondation Abbé Pierre à Paris, au moment de la signature du "contrat social pour une nouvelle politique du logement".

Francetv 2012

France Télévisions

Publié le 01/02/2012 16:48 Mis à jour le 01/02/2012 22:43

Temps de lecture : 2min

François Hollande au selon de la Fondation Abbé Pierre (Pierre Magnan)

A 16h 30, mercredi 1er février, François Hollande, candidat à l'élection présidentielle, a reçu un paquet de farine au salon du "Mal-logement" organisé par la Fondation Abbé Pierre à Paris.

Cet incident s'est produit au moment de la signature du "contrat social pour une nouvelle politique du logement" soumis aux candidats à l'élection par l'association, après que le candidat socialiste avait pris la parole.

Une jeune femme s'est approchée de lui et lui a lancé de la farine. Elle a été aussitôt évacuée par le service d'ordre, tandis que résonnaient quelques sifflets à son encontre, selon un journaliste de l'AFP.

François Hollande, au moment de son discours au salon du mal-logement (DR)

François Hollande derrière un nuage de farine (DR)

L'"agresseur" de François Hollande, plaqué au sol (DR)

La sécurité en question

Dans un point presse improvisé, M. Hollande a relativisé l'incident tout comme les responsables socialistes qui l'accompagnaient. "L'important c'est la signature du contrat social pour le logement", a confié Jean-Marc Ayrault.

La femme qui a jeté la farine a expliqué son geste en indiquant qu'elle voulait faire connaître son blog. Elle se dit "victime de très graves atteintes à ses droits humains fondamentaux : droit au travail, aux soins médicaux, à la justice, à la liberté...".

M. Hollande, qui fait beaucoup de déplacements au cours de cette campagne, était jusqu'à maintenant très facilement accessible. Il a bénéficié d'une surveillance assurée longtemps par des militants du PS.

Depuis quelques semaines, sa sécurité a été renforcée par des policiers du SPHP (Service de protection des hautes personnalités). Ceux-ci avait su conserver le climat bon enfant qui entourait le candidat socialiste.

L'incident de ce mercredi pourrait modifier ce climat qui permettait au candidat socialiste d'entretenir des contacts chaleureux avec le public et les journalistes qui l'accompagnent.