Après une volte-face de Nicolas Sarkozy, Angela Merkel exclurait de participer à un de ses meetings
Selon l'hebdomadaire allemand Der Spiegel, Angela Merkel n'aurait pas apprécié que Nicolas Sarkozy ne souhaite plus sa présence à l'un de ses meeting, contrairement à ce qui était prévu. Elle exclurait maintenant de le faire, sans le regretter.
Selon l'hebdomadaire allemand Der Spiegel, Angela Merkel n'aurait pas apprécié que Nicolas Sarkozy ne souhaite plus sa présence à l'un de ses meeting, contrairement à ce qui était prévu. Elle exclurait maintenant de le faire, sans le regretter.
Angela Merkel, qui a apporté son soutien à Nicolas Sarkozy, est agacée par la volte-face du président-candidat et la chancelière exclut désormais de participer à l'un de ses meetings électoraux. C'est en tout cas ce que dit la presse outre-Rhin.
La dirigeante allemande et présidente du parti conservateur CDU aurait manifesté sa mauvaise humeur devant ses proches collaborateurs en apprenant que M. Sarkozy ne souhaitait plus sa présence lors d'un meeting, affirme l'hebdomadaire Der Spiegel, samedi 17 mars, dans son édition en ligne.
Elle l'a fait savoir à l'intéressé, quelques jours plus tard, en marge du sommet de l'Union européenne à Bruxelles, selon la même source.
Mme Merkel pas si mécontent que ça
Toutefois, poursuit le magazine, Mme Merkel ne serait finalement pas si mécontente de ne pas venir soutenir le candidat de l'UMP, en raison de ses déclarations récentes sur l'immigration.
Le président sortant a notamment menacé de faire sortir la France de l'espace Schengen si les accords européens sur la libre circulation n'étaient pas révisés.
M. Sarkozy avait affirmé mercredi que la dirigeante allemande viendrait "à un moment ou un autre" durant la campagne électorale "parler de l'Europe" avec lui.
Pas sûr que M. Sarkozy soit chagriné
Cependant, la chancelière ne viendra "pas à un meeting car une campagne électorale, c'est l'affaire des Français", avait-il ajouté.
Mme Merkel avait apporté publiquement son soutien à M. Sarkozy à l'occasion d'un conseil des ministres franco-allemand début février à Paris. "Je soutiens Nicolas Sarkozy sur tous les plans, car nous appartenons à des partis amis", avait-elle alors déclaré.
Il n'est pas certain que ce mouvement d'humeur chagrine vraiment M. Sarkozy tant l'annonce de la participation de Mme Merkel à l'une de ses réunions publiques avait provoqué des interrogations à droite sur l'opportunité d'une telle initiative et des railleries à gauche qui avaient redonné une seconde jeunesse au sobriquet "Merkozy".
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