L'ancien secrétaire d'Etat Georges Tron renvoyé devant les assises pour viols
Dans cette affaire qui l'avait contraint à la démission de son poste de secrétaire d'Etat à la Fonction publique en mai 2011, Georges Tron avait bénéficié d'un non-lieu en 2013.
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La Cour de cassation a décidé, vendredi 3 avril, de renvoyer l'ancien secrétaire d'Etat Georges Tron (UMP) devant les assises pour viols sur deux anciennes employées municipales de sa mairie de Draveil (Essonne).
>> Lire aussi : Autostop, voûte plantaire et coups tordus, la vie de l'insubmersible Georges Tron
Dans cette affaire qui l'avait contraint à la démission de son poste de secrétaire d'Etat à la Fonction publique en mai 2011, Georges Tron avait bénéficié d'un non-lieu en 2013. Mais la Cour d'appel avait infirmé l'ordonnance de non-lieu renvoyant Georges Tron devant la cour d'assises d'Evry. La cour de cassation a donc validé ce renvoi.
Adepte de réflexologie plantaire
L'ex-ministre, se disant adepte de la réflexologie plantaire, a reconnu durant l'enquête avoir caressé les pieds des plaignantes, tout en se défendant d'avoir eu des relations ou même des intentions sexuelles. "Georges Tron et sa complice, madame Brigitte Gruel, auront à répondre des faits de viol et d'agression sexuelle sur les parties civiles", a déclaré à la presse l'avocat des plaignantes, Patrice Spinosi.
Le ministère public avait pourtant préconisé, mercredi, l'annulation du renvoi de Georges Tron (UMP) aux assises pour viols. Le premier avocat général avait estimé que la décision de la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris renvoyant Georges Tron aux assises n'était pas suffisamment motivée.
Georges Tron a été élu, dimanche, conseiller départemental dans le canton de Draveil, ville dont il est maire. Il apparaissait comme le candidat naturel de la droite à la présidence de l'exécutif, mais il a été désavoué par les élus départementaux de droite. Il a donc finalement dû renoncer à briguer la présidence du conseil départemental de l'Essonne.
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