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Corse : le gouvernement s'engage à un rapprochement des détenus Pierre Alessandri et Alain Ferrandi d'ici l'été

Les deux hommes ont été condamnés à perpétuité pour l'assassinat du préfet Erignac. La poursuite de leur détention en Corse est réclamée de longue date par les nationalistes

franceinfo

Radio France

Publié le 16/03/2022 21:46 Mis à jour le 16/03/2022 21:54

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Un graffiti "Liberté" dans une rue de Bastia, avec les silouhettes d'Yvan Colonna, Alain Ferrandi et Pierre Alessandri, en mars 2022. (PASCAL POCHARD-CASABIANCA / AFP) — Un graffiti "Liberté" dans une rue de Bastia, avec les silouhettes d'Yvan Colonna, Alain Ferrandi et Pierre Alessandri, en mars 2022. (PASCAL POCHARD-CASABIANCA / AFP)

Le gouvernement s'est engagé à un rapprochement en Corse des deux détenus du commando Érignac, Pierre Alessandri et Alain Ferrandi, à la prison de Borgo "d'ici l'été", a appris franceinfo mercredi 16 mars auprès de l'entourage du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.

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Arrivé en Corse mercredi pour une visite de trois jours dont le but est de ramener le calme, Gérald Darmanin a rencontré en début de soirée à Ajaccio les familles de Pierre Alessandri et d'Alain Ferrandi, a également appris franceinfo auprès de l'entourage du ministre.

Le statut de détenu particulièrement signalé (DPS) de Pierre Alessandri et d'Alain Ferrandi avait été levé "dans un esprit d'apisement" vendredi 11 mars par le Premier ministre Jean Castex, ouvrant la voie à un rapprochement en Corse, au centre pénitentiaire de Borgo (Haute-Corse). Le rapprochement de ces deux détenus actuellement incarcérés à Poissy (Yvelines) est une revendication de longue date, devenue un point de crispation politique majeur en Corse depuis l'agression d'Yvan Colonna dans sa prison d'Arles, le 2 mars, et de deux semaines de violence dans l'île.

Alain Ferrandi et Pierre Alessandri ont été condamnés en 2003 à la réclusion criminelle à perpétuité pour assassinat de Claude Erignac. Ils faisaient partie, avec Yvan Colonna, du commando qui a tué le préfet de Corse dans une rue d'Ajaccio, le 6 février 1998.