Affaire Ferrand : l'association Anticor a déposé plainte à Paris pour relancer l'enquête
Le parquet de Brest avait classé sans suite l'enquête sur le bien immobilier acquis par la compagne de Richard Ferrand et loué ensuite aux Mutuelles de Bretagne, dont il était alors le directeur général.
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L'association anticorruption Anticor a déposé plainte mercredi à Paris pour relancer l'enquête qui visait le chef de file des députés LREM Richard Ferrand, près d'un mois après la décision de classement sans suite du parquet de Brest, a annoncé jeudi 9 novembre l'avocat de l'association.
Cette plainte avec constitution de partie civile, déposée auprès du doyen des juges d'instruction du pôle financier de Paris, vise à obtenir la désignation – quasi-automatique – d'un magistrat pour enquêter sur l'affaire du bien immobilier acquis par la compagne de Richard Ferrand et loué ensuite aux Mutuelles de Bretagne, dont il était alors le directeur général. Elle porte sur des faits présumés de "prise illégale d'intérêts" et "recel et complicité de ce délit".
Ferrand s'estimait "lavé de tout soupçon"
"Nous attendons l'ouverture d'une instruction, pour qu'il y ait un procès, car nous ne sommes pas d'accord avec l'analyse du procureur de la République de Brest", a déclaré Jean-Christophe Picard, président de l'association Anticor. Après le classement sans suite, Anticor s'est tourné vers le pôle financier de Paris en raison de sa compétence nationale sur les affaires "d'une grande complexité".
Dans un des volets de l'affaire, un possible délit de prise illégale d'intérêts, le procureur de Brest, Jean-Philippe Récappé, reconnaissait que le parquet "aurait pu envisager l'ouverture d'une information judiciaire". Mais après vérification, il s'est avéré que "l'infraction éventuelle" était "prescrite" depuis le 19 juin 2015, aux termes des règles de prescription (trois ans) alors en vigueur.
Richard Ferrand, à qui cette affaire avait coûté sa place de ministre, s'est toujours défendu de tout conflit d'intérêts. Devenu ensuite chef du groupe La République en marche à l'Assemblée nationale, il s'était félicité de la décision du parquet de Brest, estimant avoir été "lavé de tout soupçon".
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