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L'affaire Bygmalion profite à Juppé, mais plombe Sarkozy dans les sondages

C'est ce que révèle un sondage BVA-Orange pour "L'Express", France Inter et la presse régionale. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Alain Juppé répond aux questions des journalistes, le 27 mai 2014, juste après l'affaire Bygmalion et la démission de Jean-François Copé.  (MEHDI FEDOUACH / AFP)
Alain Juppé répond aux questions des journalistes, le 27 mai 2014, juste après l'affaire Bygmalion et la démission de Jean-François Copé.  (MEHDI FEDOUACH / AFP)

L'affaire Bygmalion et la démission de Jean-François Copé rebat temporairement les cartes à droite. C'est ce que montrent les résultats du baromètre BVA-Orange pour L'Express, France Inter et la presse régionale, publié lundi 2 juin. Alain Juppé y apparaît comme la personnalité la mieux à même de sauver la droite, et se classe premier auprès de l'ensemble des sondés.

Le maire de Bordeaux recueille 56% d'opinions positives, tandis que Nicolas Sarkozy recule nettement (-6 points à 31%) et se classe en sixième position. François Bayrou (+5 points en un mois), François Baroin (+1 point) et François Fillon (+3 point) arrivent juste derrière Alain Juppé. Dernier du classement, le président démissionnaire de l'UMP, Jean-François Copé, chute de 8 points, à 8%. 

François Hollande stagne, Manuel Valls descend

Les résultats obtenus auprès des militants de droite montrent aussi le poids d'Alain Juppé. Le maire de Bordeaux reste premier, mais baisse nettement (-8 points à 69%). Juste derrière, Nicolas Sarkozy, chute de 12 points sur un mois, à 58%. Quatrième au classement des sympathisants de droite, François Fillon progresse (+5 points à 54%) et Jean-François Copé, là encore bon dernier, dégringole (-14 points à 16%).

Le sondage donne aussi la popularité de l'exécutif. François Hollande stagne à 21% de bonnes opinions. Interrogés sur leur opinion de François Hollande en tant que président de la République, seuls 21% des sondés ont une opinion positive, contre 78% d'avis négatifs. Le premier ministre, Manuel Valls, recule lui de trois points, à 49%.  

Enquête réalisée par internet les 27 et 28 mai auprès d'un échantillon de 1 093 personnes recrutées par téléphone, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas). Sur un échantillon de 1 000 personnes, pour un pourcentage de 20%, la marge d'erreur est de 2,5.

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