Devant ses sympathisants, Fillon charge Copé et prépare l'avenir
Sept jour après la démission du patron de l'UMP, l'ancien Premier ministre a réuni son association de soutien.
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"Sauver l'UMP d'une disparition désormais possible : voilà l'enjeu des prochaines semaines." Sept jours après l'officialisation de la démission de Jean-François Copé de la direction de l'UMP, son meilleur ennemi François Fillon a réuni ses troupes mardi 3 juin à Paris.
Devant les membres de son association de soutien, Force républicaine, l'ancien Premier ministre a tenu à faire un état des lieux du parti, secoué par l'affaire Bygmalion. "Les soupçons et les affaires nous ont blessés", c'est le "chaos", a-t-il lancé devant environ 800 personnes, dont quelque 120 députés et sénateurs.
Et de sonner la charge contre le président démissionnaire de l'UMP. "Des millions d'euros détournés. (...) On peut mentir, tricher, détourner l'argent des adhérents et des sympathisants et prétendre représenter la France et les Français ?", a-t-il ajouté, selon des propos rapportés par Le Nouvel Observateur.
"Faire toute la lumière sur ce qui s'est passé"
Evoquant le triumvirat qui doit être mis en place pour remplacer temporairement la direction précédente, Fillon a ajouté avoir accepté en compagnie de Juppé et de Raffarin, "une mission d'urgence". "Il s'agit de restaurer la confiance des militants et des Français en contribuant à faire toute la lumière sur ce qui s'est passé" et de "garantir l'unité de notre mouvement dont Alain, Jean-Pierre et moi-même sommes parmi les fondateurs."
L'ancien candidat malheureux à la tête du parti a enfin plaidé pour un rapprochement avec l'UDI, en faisant référence aux résultats des élections européennes. "La pression du Front national est désormais suffisamment évidente pour ne pas s'interroger, chaque échéance à venir, sur nos alliances avec nos partenaires naturels. (...) Il faudra choisir : soit la victoire ensemble, soit le risque de défaite."
"Nous sommes la droite républicaine et le centre, avec ses valeurs qui ont pour noms le travail, le civisme, la famille, la dignité humaine qui ne doit pas être l'otage des idéologies", a-t-il martelé. Avant, tout de même, de demander du temps. "Nous devons ressaisir nos forces, redéfinir notre ligne politique, et ensuite seulement proposer une plateforme commune de gouvernement", a-t-il expliqué.
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