Cet article date de plus d'onze ans.

Christian Jacob annonce un audit des finances du groupe UMP

Après la révélation, samedi par Mediapart, du prêt de 3 millions d'euros consenti en 2012 à l'UMP par son groupe à l'Assemblée, le président des députés UMP tente de calmer le jeu.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Christian Jacob, président du groupe UMP de l'Assemblée nationale, à son arrivée au siège du parti à Paris, le 10 juin 2014. (ERIC FEFERBERG / AFP)
Christian Jacob, président du groupe UMP de l'Assemblée nationale, à son arrivée au siège du parti à Paris, le 10 juin 2014. (ERIC FEFERBERG / AFP)

Les députés UMP ont renouvelé mardi 24 juin leur confiance à leur président, Christian Jacob, malgré le prêt de 3 millions d'euros consenti en 2012 au parti par le groupe à leur insu. La révélation, samedi par Mediapart, de ce prêt, confirmé par Christian Jacob, avait suscité l'émoi des députés UMP, déjà ébranlés par le scandale Bygmalion.

Mardi, Christian Jacob s'est expliqué sur ce prêt devant le groupe et a proposé une réforme de son fonctionnement, avec notamment l'élection d'un trésorier, fonction qui n'existait pas jusqu'à présent. Il a aussi annoncé un audit des comptes du groupe qui sera réalisé par le président UMP de la commission des Finances de l'Assemblée, Gilles Carrez, assisté de deux autres membres de cette commission.

"Ne pas ajouter à la crise du parti une crise du groupe"

La réunion s'est déroulée dans "une ambiance tendue" mais "il n'a pas été question de mettre Jacob à la porte", selon un député proche de François Fillon. L'ancien Premier ministre, selon la même source, a indiqué que les propositions du président du groupe lui convenaient.

"La confiance a été renouvelée à Christian Jacob" a déclaré pour sa part le député du Pas-de-Calais Daniel Fasquelle, car "il nous faut être solidaires dans cette période difficile""Nous partageons tous la responsabilité de la façon que nous avions de fonctionner, mais ce qui apparaît aussi clairement, c'est qu'il faut radicalement la changer", a-t-il ajouté.

D'autres participants à la réunion ont confirmé que le groupe avait renouvelé sa confiance à son chef de file. "La sagesse est de ne pas ajouter à la crise du parti une crise du groupe", a ainsi déclaré le député de Paris, fillonniste, Pierre Lellouche.

Commentaires

Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.