Accusé d'apologie du terrorisme, un assistant parlementaire va porter plainte pour dénonciation calomnieuse
Yacine Chaouat est visé par une enquête, depuis le 25 janvier, pour des propos qu'il aurait tenus sur Facebook, appelant au jihad. Son avocat affirme qu'il est victime d'une vengeance personnelle.
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Il nie avoir appelé au jihad sur les réseaux sociaux. Yacine Chaouat, l'assistant parlementaire d'un sénateur PS, visé par une enquête pour apologie du terrorisme sur Facebook, dément vigoureusement les accusations, vendredi 24 février.
"Nous allons déposer plainte en dénonciation calomnieuse. Tout cela vient d'une vengeance personnelle et le préjudice pour lui est très important", a déclaré son avocat, Antoine Casubolo-Ferro. Le parquet de Paris a ouvert une enquête le 25 janvier. Elle est confiée à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP).
"Je n'ai jamais été un admirateur de Daech"
Selon l'avocat de l'assistant parlementaire, "aucune vidéo d'appel au jihad, aucune image d'égorgement" n'a été trouvée sur sa page Facebook. Le Canard enchaîné, qui a révélé l'affaire mercredi, avait pourtant évoqué des images.
Lorsque j'ai appris mardi soir qu'on me reprochait d'avoir 'liké' trois articles qui faisaient l'apologie du terrorisme, les bras m'en sont tombés.
Yacine Chaouatau Parisien
"Après le choc, mon premier réflexe a été de vérifier si, parmi 153 pages en apparence anodines, ne se cachaient pas des contenus litigieux. Comme je n'en avais évidemment gardé aucun souvenir, j'ai recherché dans mon historique. Et je n'ai strictement rien trouvé", raconte l'assistant du sénateur PS Roger Madec, dans une interview au Parisien. "Je n'ai jamais été un admirateur de Daech ! Au contraire ! Ces jihadistes qui sèment la terreur et la mort ne sont pas musulmans", affirme-t-il.
Yacine Chaouat avait dû démissionner, en juin 2015, de son poste de secrétaire national adjoint du PS en charge de l'intégration, vingt-quatre heures seulement après sa nomination, en raison de la polémique provoquée par la révélation de sa condamnation passée pour violences conjugales.
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