A Londres, François Hollande imagine une "Europe à plusieurs vitesses"
Lors de sa première visite officielle au Royaume-Uni, le chef de l’Etat français, François Hollande, a affirmé qu'il était concevable d'avoir une "Europe à plusieurs vitesses".
/2013/02/26/BROADDKqaeI.jpg)
Lors de sa première visite officielle au Royaume-Uni, le chef de l'Etat français, François Hollande, a affirmé qu'il était concevable d'avoir une "Europe à plusieurs vitesses".
Pour une première, l'entente a été cordiale. Au cours de son premier déplacement officiel à Londres en tant que président de la République, François Hollande a joué la carte de l'humour et de l'apaisement.
Concernant la situation de l'Europe et la cris de la zone euro, François Hollande a affirmé, au cours d'une conférence de presse commune avec le Premier ministre britannique David Cameron, qu'il était concevable d'avoir une "Europe à plusieurs vitesses".
"Nous ne sommes pas dans la même situation, la Grande-Bretagne n'entend pas devenir membre de la zone euro"
"Nous devons concevoir l'Europe à plusieurs vitesses, chacun prenant ce qu'il veut dans l'Union", a déclaré M. Hollande au 10 Downing. "Nous ne sommes pas dans la même situation, la Grande-Bretagne n'entend pas devenir membre de la zone euro, mais nous pouvons comprendre nos positions respectives, la Grande-Bretagne n'entend pas freiner" la zone euro, et "nous, on ne va pas obliger qui que ce soit à nous rejoindre", a ajouté le président français.
Inévitablement, le chef de l'Etat français a été interrogé sur les récents propos du chef du gouvernement britannique sur l'imposition des classes aisées. "Nous avons besoin d'une Europe qui soit compétitive, l'aspect fiscal n'est pas ce qui nous différencie le plus", la France et la Grande-Bretagne, a-t-il fait remarquer, pointant la tranche d'imposition supérieure à 45% au Royaume-Uni alors qu'elle n'est actuellement que de 41% en France.
Et d'ajouter, plaisantant avec humour sur l'éventualité, envisagée par David Cameron, d'un exil fiscal de Français en Grande-Bretagne : "je n'ai pas vu de Britanniques s'installer en France". Le Premier ministre britannique Cameron lui a emboîté le pas en estimant qu'il y avait des "occasions pour les pays (européens) d'avoir des relations différentes" dans le cadre de l'Union européenne. En toute cordialité.
À regarder
-
Tempête Benjamin : sauvetage en pleine mer
-
Nouvelle-Calédonie : 50 détenus attaquent l'État en justice
-
La langue des signes est-elle en train de mourir ?
-
Un malade de Parkinson retrouve l'usage de ses jambes
-
Ils crient tous ensemble (et c'est ok)
-
Obligée de payer une pension à sa mère maltraitante
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
-
Nicolas Sarkozy : premier jour en prison
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter