"Ça donnera un poids important à l'Italie" : avant le conclave, ces fidèles romains "aimeraient bien récupérer un pape" de leur nationalité
Plusieurs cardinaux italiens font partie des favoris pour prendre la succession du pape François, notamment son numéro 2, Pietro Parolin.
Les cardinaux s'apprêtent à voter pour élire le successeur du pape François. Le conclave commence, mercredi 7 mai, dans la chapelle Sixtine. Un premier vote, souvent considéré comme une primaire, est organisé mercredi après-midi. Si aucun nom n'obtient la majorité, une fumée noire s'échappera de la cheminée installée sur le toit de la chapelle pour en informer les fidèles et les journalistes massés sur la place Saint-Pierre.
Parmi les papabili, les cardinaux pressentis pour devenir pape, il y a plusieurs Italiens dont les noms reviennent souvent, notamment le favori, Pietro Parolin, numéro 2 du pape François, mais aussi le patriarche de Jérusalem Pierbattista Pizzaballa, et l'archevêque de Bologne Matteo Zuppi.
Sur la place Saint-Pierre, les pèlerins se mélangent aux touristes. Francesco et Agnese arrivent de la région des Pouilles, au sud de l'Italie. "Ça fait tellement longtemps qu'il n'y a pas eu de pape italien. Le dernier, c'était Jean-Paul Ier", souligne Francesco. Le pape italien avait passé un mois sur le trône de Saint-Pierre en 1978, avant sa mort. "Oui, ça fait trop longtemps... On aimerait bien récupérer un pape", renchérit Agnese.
"Bon après, s'il est d'une autre nationalité, ce n'est pas grave", tempère Francesco, rejoint par Agnese pour qui "nous sommes tous frères".
19 cardinaux italiens
Giordano, 24 ans, espère aussi une fumée blanche italienne. Il compte sur le futur pape pour donner un nouvel élan. "Le pays est très divisé et pour moi, si un cardinal italien devient pape, ça donnera un poids important à l'Italie. Ça remettra l'Italie et l'Europe au centre de l'Eglise", estime le jeune homme.
Mais pour Iacopo Scaramuzzi, journaliste spécialiste du Vatican au quotidien La Repubblica, l'Italie risque de devoir patienter encore un peu. "On est en Italie et on a le Vatican à la maison, donc l'Italie a un poids particulier, mais je pense que d'un point de vue numérique, c'est improbable", estime le vaticaniste. "Je pense que les Italiens vont vite adopter le pape n'importe d'où il vient", poursuit-il.
Sur les 133 cardinaux qui entament le conclave, mercredi 7 mai, 19 sont de nationalité italienne, 71 pays sont représentés.
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