Mort de migrants en Méditerranée : le pape "est le seul chef d'Etat qui s’exprime fortement sur ce sujet", salue SOS Méditerranée
Le Pape François célèbre une messe au stade Vélodrome samedi. Le souverain pontife passe deux jours à Marseille pour évoquer la Méditerranée et le défi migratoire. Une visite saluée par Carla Melki, de SOS Méditéranée.
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Le pape "est le seul chef d'Etat qui s’exprime fortement" sur la mort des migrants en Méditerranée, salue Carla Melki, directrice adjointe des Opérations SOS Méditerranée, invitée de l’émission Ma France sur France Bleu vendredi 22 septembre.
"C’est le seul chef d’Etat qui s’exprime fortement sur ce sujet, nous le saluons. On se rappelle notamment du naufrage d’avril 2021 où nous sommes arrivés avec notre bateau sur une marée de personnes décédées, de cadavres, et c’est le seul qui a pu donner ce message de la honte, ce message qu’il ne peut plus y avoir ce cimetière-là et que nous devons faire quelque chose pour ça", se souvient Carla Melki.
Marseille accueille le pape François vendredi 22 septembre, pour une visite de deux jours consacrée à la Méditerranée et au défi migratoire. La venue du souverain pontife dans la cité phocéenne intervient quelques jours après l'arrivée sur l'île italienne de Lampedusa de près de 8 500 migrants, dans un contexte d'hostilité croissante envers les candidats à l'exil au sein d'une Europe tentée par le repli.
"Remettre au centre du débat la Méditerranée, route migratoire la plus meurtrière du monde"
Carla Melkià France Bleu
Pour Carla Melki, les positions du pape sont d'autant plus importantes qu'elles concernent "cette spécificité que ces morts en mer sont aussi des personnes inconnues, tout cet enjeu-là de reconnaissance des corps". Avec son association, elle veut "remettre au centre du débat la Méditerranée, route migratoire la plus meurtrière du monde, un cimetière et une crise humanitaire avant toute chose".
SOS Méditerrannée rassemble 650 bénévoles mais les sauvetages en mer sont chers : une journée en mer coûte 24 000 euros. SOS Méditerrannée a donc besoin de soutien financiers et politiques. "Comme d’autres crises humanitaires, la question est que tout le monde a droit d’être soigné. On ne va pas se poser la question d’où viennent les personnes. C’est la même chose pour le sauvetage. Le droit au sauvetage est un droit inaliénable et ce droit est le même pour tous".
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