Le pape François emmènera cinquante réfugiés à Rome et en appelle à la solidarité européenne
En déplacement en Grèce, le pape a appelé l’Europe à prendre ses responsabilités et porter secours aux migrants qui frappent à sa porte.
Le pape François termine son voyage à Chypre et en Grèce, lundi 6 décembre. Il est de retour au Vatican après quatre jours passés à prendre la défense des migrants appelant l'Europe à prendre ses responsabilités et éviter un "naufrage de civilisation". François a notamment mis en garde contre les nationalismes excessifs, les égoïsmes. Le pape joint le geste à la parole puisqu'il ramène cinquante réfugiés : un premier groupe d'ici dix jours puis les autres au début de l'année prochaine.
"C'était mon rêve"
Parmi les cinquante heureux élus, Anita est au premier rang. Elle entoure son bébé d'à peine un an. Le pape va arriver et elle pourra le remercier. "Je vais le saluer et l’embrasser, indique-t-elle. Je vais aussi lui dire merci beaucoup car il m’emmène en Italie avec mon enfant et c’était mon rêve." Anita a quitté Kinshasa, en République démocratique du Congo, il y a seulement deux mois avec son bébé, la communauté Sant'Egidio a décidé de l'amener en Italie. Azza Benbali est médiatrice et interprète pour la communauté, elle a rencontré de nombreux réfugiés.
"C’est un très gros travail. Et comme l’a déclaré le pape, on demande à toute l’Europe d’aider ces gens-là, d’ouvrir les portes : ils sont confrontés à des situations très délicates et beaucoup d'enfants ont besoin d'aide."
Azza Benbalià franceinfo
Anita dit avoir déjà oublié son pays mais ne veut surtout pas en parler. Désormais, c'est l'avenir de son bébé qui compte : "Je vais travailler pour mon bébé, je veux une meilleure vie pour lui. " Lorsqu'elle sera sur place en Italie, c'est le Vatican qui prendra en charge son logement, sa formation, son parcours d'intégration.
À regarder
-
Le convoi du président de l'Équateur attaqué par des manifestants
-
Le discours de Robert Badinter pour l’abolition de la peine de mort en 1981
-
Pourquoi les frais bancaires sont de plus en plus chers ?
-
Oui, en trois ans, le coût de la vie a bien augmenté !
-
Pas de Pronote dans ce collège
-
Robert Badinter : une vie de combats
-
Disparition dans l'Orne : la petite fille retrouvée saine et sauve
-
"L’antisémitisme est devenu une mode", déplore Delphine Horvilleur
-
"Une pensée de l'espoir" nécessaire pour Delphine Horvilleur
-
Ils ont le droit à l’IA en classe
-
"Il y a un monde politique qui est devenu dingue. Il est temps que ça s’arrête. Ça va rendre fou tout le monde"
-
Pouvoir d'achat : les conséquences d'une France sans budget
-
Emmanuel Macron : le président lâché par les siens
-
Sébastien Lecornu : "Les ministres (...) n'auront pas le droit à des indemnités"
-
7-octobre : la douleur des Israéliens
-
Élection presidentielle anticipée ? La réponse de B. Retailleau
-
Tirs de kalachnikov : la balle frôle la tête d'une fillette
-
La dépénalisation de l'homosexualité, l'autre combat de Robert Badinter
-
Des mineures pr*stituées issues de l’ASE
-
Mistral AI : la pépite française qui défie les géants de l'IA
-
Il part à la chasse aux polluants
-
Dissolution, cohabitation... 5 scénarios pour sortir de la crise politique
-
Goncourt des lycéens : et toi, tu lis quoi ?
-
Bernard Pivot à Robert Badinter : "Si Dieu existe, qu'aimeriez-vous qu'il vous dise ?"
-
Exclusif : à bord du premier cargo à voile
-
Instabilité politique : du jamais vu sous la Vè République
-
Soldats ukrainiens : 12 points par Russe abattu
-
Comment Amazon veut distancer Temu et Shein
-
"Rentrer dans un gouvernement ? Un gouvernement de qui ?"
-
Procès Jubillar : l'alibi de l'amant en question
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter