Dans les pas de Clinton, J-7 : la contre-attaque "nucléaire" devant le public de l’Ohio
Empêtrée dans l’affaire des emails, Hillary Clinton a évoqué, pour la première fois lundi, la relance de l’enquête devant ses supporters à Cleveland. Un meeting avec des excuses et l'argument "du bouton nucléaire" contre Donald Trump.
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Affaiblie dans les sondages par l’affaire des emails, Hillary Clinton, en meeting à Cleveland dans l’Ohio, a répondu lundi 31 octobre aux attaques de plus en plus virulentes de Donald Trump. La candidate démocrate s’était défendue une première fois lors d’une courte conférence de presse à Des Moines (Iowa) en demandant des éclaircissements au FBI, le 28 octobre. Cette fois, Hillary Clinton a pris ses supporters à témoin pour se défendre et hausser le ton face à son rival républicain.
Hillary Clinton cible "le danger" d'un Trump président
À Cleveland, Hillary Clinton a rompu le silence sur la relance de l’enquête sur ses emails par le FBI. "Je ne cherche pas d'excuses, c'est une erreur et je le regrette", a-t-elle déclaré. Elle a ensuite consacré l'essentiel de son discours à Donald Trump, en dénonçant le danger, à ses yeux, que son rival républicain incarnerait s'il devenait président des États-Unis. "La perspective d’une guerre nucléaire ne semble pas déranger Donald Trump", s'est exclamée l'ex-secrétaire d'État.
Est-il au courant qu’une seule tête nucléaire peut tuer des millions de gens ? Donald Trump ne doit pas avoir le pouvoir d’appuyer sur le bouton.
Le scénario catastrophe, dont le candidat républicain et ami de Vladimir poutine, est le héros, semble plausible pour Connie, une enseignante, présente au meeting d'Hillary Clinton. "Il a le sang chaud, il est vindicatif. La personne qui aura le pouvoir de détruire le monde fait partie des enjeux qui déterminent mon vote", déclare cette supportrice démocrate.
À la sortie de la réunion publique de Cleveland, Tim, un petit entrepreneur, ne contredit pas sa voisine. Mais il regrette que l'affaire des emails et la défense de Clinton prennent autant de place dans les discours. Il aurait aimé entendre Hillary Clinton sur l’Ohio, un État symbole de la crise industrielle. "L’Ohio a été le berceau de l’industrie métallurgique et automobile. C’était un État prospère. Mais c’est fini. Pour autant, il n’est pas question de voter pour Donald Trump, le 8 novembre," ajoute-t-il.
Dans les pas de Clinton dans l'Ohio, J-7
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