Etats-Unis : Obamacare, immigration, réforme fiscale... Ce qu'il faut retenir du discours de Trump devant le Congrès
Le président américain s'est exprimé, pour la première fois depuis son élection, devant le Congrès des Etats-Unis, dans la nuit de mardi à mercredi, à Washington. Avec cette intervention, il a défini les grandes lignes de son mandat.
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C'est avec un ton plus mesuré que Donald Trump s'est adressé, pour la première fois depuis son élection, au Congrès des Etats-Unis, dans la nuit du mardi 28 février au mercredi 1er mars. Le président américain n'a pas, pour autant, dévié de sa ligne politique, saluant l'émergence d'une nouvelle "fierté nationale", promettant plus de fermeté sur l'immigration ainsi qu'une réforme fiscale "historique", tout en confirmant vouloir "remplacer" Obamacare le système de santé mis en place par son prédécesseur Barack Obama.
Voici ce qu'il faut retenir de son discours.
"L'Amérique d'abord"
En introduction, Donald Trump a déroulé l'un de ses slogans de campagne, "America first", "l'Amérique d'abord". "Un nouveau chapitre de la grandeur américaine débute. (...) Une nouvelle fierté nationale balaie notre pays", a-t-il lancé, avant d'ajouter : "Mon boulot ne consiste pas à représenter le monde. Mon boulot consiste à représenter les Etats-Unis."
Créer un système d'immigration au "mérite"
Très critiqué pour son décret anti-immigration, Donald Trump a de nouveau prôné la fermeté sur ce point, proposant d'"abandonner le système actuel d'une immigration peu qualifiée et adopter à la place un système basé sur le mérite (...)". "Ceux qui veulent entrer dans un pays doivent être capables de subvenir financièrement eux-mêmes à leurs besoins", a-t-il ajouté.
Le président républicain s'est, par ailleurs, engagé à ce que la construction d'un "grand" mur à la frontière mexicaine, sa promesse de campagne la plus emblématique contre l'immigration, allait débuter "bientôt".
Abroger et remplacer Obamacare
Sans surprise, Donald Trump va demander au Congrès de promulguer une loi pour "remplacer" Obamacare, la loi sur la santé emblématique du mandat de Barack Obama. "Ce soir, j'appelle ce Congrès à abroger et à remplacer Obamacare avec des réformes qui étendront le choix, donneront un meilleur accès (aux soins) et réduiront les coûts", a déclaré le président américain.
Une réforme fiscale "historique"
Donald Trump veut redonner du pouvoir d'achat aux Américains et une marge de manœuvre aux entreprises du pays. "Notre équipe économique est en train de préparer une réforme fiscale historique qui réduira le montant des impôts de nos entreprises pour qu'elles puissent concurrencer n'importe qui et prospérer n'importe où. (...) En même temps, nous réduirons de manière massive les impôts pour la classe moyenne."
Le président entend aussi lancer "la reconstruction du pays" : "Je vais demander au Congrès d'approuver une législation qui déclenchera des investissements de mille milliards de dollars pour les infrastructures aux Etats-Unis, financés grâce à des capitaux à la fois publics et privés, et créera des millions d'emplois."
Continuer à "soutenir avec force l'Otan"
S'il a prévenu qu'il ne défendrait pas les intérêts de la communauté internationale, mais ceux de l'Amérique, Donald Trump, qui avait vivement critiqué l'Alliance atlantique et l'Union européenne, a assuré les alliés européens que Washington continuerait de "soutenir avec force l'Otan". "Une alliance forgée après deux guerres mondiales qui ont renversé le fascisme et après une Guerre froide qui a vaincu le communisme."
L'accueil glacial des démocrates
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Rompant avec la tradition, les démocrates ont réservé un accueil glacial au président. La plupart sont restés assis dans leur siège, le visage fermé, les bras croisés. En signe de protestation silencieuse, une quarantaine d'élues démocrates étaient même habillées de blanc, couleur symbolisant la défense des droits des femmes.
L'hommage à la veuve d'un soldat
Les démocrates se sont cependant levés de leur siège quand Donald Trump a salué Carryn Owens, la veuve d'un soldat des forces spéciales mort au Yémen le 29 janvier. "Ryan est mort comme il a vécu : un guerrier et un héros, combattant le terrorisme et défendant notre nation", a déclaré le président américain. Assise à côté de la fille du président, Carryn Owens a fondu en larmes.
Le père de Ryan Owens, William, a qualifié dans une interview récente de "stupide" la décision des Etats-Unis d'intervenir au Yémen. Il avait refusé de rencontrer le président américain quand ce dernier est venu, le 1er février, avec Ivanka rendre hommage à la dépouille de son fils à son retour aux Etats-Unis.
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