"Je croyais qu'il allait me violer", déclare l'accusatrice de Brett Kavanaugh, le candidat à la Cour suprême des Etats-Unis
Christine Blasey Ford accuse le juge, candidat de Donald Trump à la Cour suprême, d'agression sexuelle au cours d'une soirée, il y a trente-six ans. Elle sera entendue jeudi au Sénat.
"Je croyais qu'il allait me violer" lors d'une soirée arrosée, en 1982, témoigne Christine Blasey Ford, mercredi 26 septembre, dans plusieurs médias américains, dont ABC News (en anglais). Cette femme accuse Brett Kavanaugh, candidat de Donald Trump à la Cour suprême, d'agression sexuelle au cours d'une soirée, il y a trente-six ans. Ce qui a "dramatiquement changé" sa vie, affirme-t-elle également dans ce témoignage, publié avant son audition prévue jeudi au Sénat américain.
"Je ne suis pas ici aujourd'hui parce que je le veux. Je suis terrifiée. Je suis ici parce que j'estime qu'il est de mon devoir civique de vous dire ce qui m'est arrivé lorsque Brett Kavanaugh et moi étions au lycée", compte-t-elle déclarer devant les sénateurs. Selon elle, au début des années 1980, Brett Kavanaugh l'avait isolée dans une chambre, plaquée sur un lit et tenté de la déshabiller avant qu'elle ne parvienne à fuir.
Une deuxième femme, Deborah Ramirez, a ensuite accusé le juge d'avoir exhibé son sexe près de son visage lors d'une soirée arrosée à l'université de Yale. Mercredi, une troisième accusatrice s'est fait connaître. Julie Swetnick, une fonctionnaire fédérale, a accusé le magistrat d'avoir fait partie, au début des années 1980, d'un groupe de garçons qui tentaient de faire boire ou de droguer des filles en vue d'abuser d'elles.
"Possible que je change d'avis sur Kavanaugh"
Donald Trump a indiqué mercredi qu'il pourrait retirer la candidature du juge Brett Kavanaugh à la Cour suprême s'il était convaincu par les propos de Christine Blasey Ford au Sénat. "Si je pensais qu'il était coupable de quoi que ce soit, oui je pourrais" lui retirer mon soutien, a-t-il répondu à un journaliste qui lui demandait si cette option était possible, lors d'une conférence de presse à New York.
Selon lui, le juge Kavanaugh, "un gentleman et un intellectuel formidable", est victime d'une "belle grosse arnaque", orchestrée par les démocrates pour bloquer son entrée à la Cour suprême. Malgré tout, le président a assuré qu'il allait écouter avec un esprit ouvert le témoignage de Christine Blasey Ford, une universitaire de 51 ans. "Il est possible que je change d'avis", après l'avoir entendue, a-t-il dit.
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