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Etats-Unis : trois morts lors d'une fusillade dans un planning familial du Colorado

Neuf personnes ont en outre été blessées dans l'échange de tirs.

franceinfo

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Publié le 27/11/2015 22:02 Mis à jour le 28/11/2015 07:24

Temps de lecture : 2min

Un policier sécurise une route a proximité d'un planning familial à Colorado Springs (Colorado, Etats-Unis), le 27 novembre 2015. (REUTERS)

Une fusillade a éclaté, vendredi 27 novembre, dans un centre du planning familial, à Colorado Springs, dans l'état du Colorado (Etats-Unis). Trois personnes, dont un policier, ont été tuées dans l'échange de tir qui a duré plus de cinq heures. D'après un communiqué de l'université de Colorado Springs, l'officier tué s'appelait Garrett Swasey et était âgé de 44 ans.

Neuf personnes, dont cinq policiers, ont en outre été blessées. "Elles sont pour l'instant en bonne condition", a précisé Catherine Buckley, porte-parole de la police de Colorado Springs, lors d'une conférence de presse.

On ignore les motivations du tireur

Armé d'un fusil d'épaule, le tireur a ouvert le feu dans le centre du planning familial vers midi, heure locale. L'homme, qui s'est retranché dans le bâtiment durant de longues heures, a finalement été arrêté peu avant 17 heures. Les autorités ont reconnu ne pas connaître ses motivations.

Les forces de l'ordre, qui craignent que le suspect ait placé des explosifs dans le centre, examinaient encore samedi l'immeuble pièce par pièce. Un important dispositif de secours et de forces de l'ordre a été déployé, comme le montre cette photo d'un journaliste sur place. Des représentants de la police fédérale, du FBI et l'autorité des armes (ATF) ont participé à l'opération.

Another photo @csgazette pic.twitter.com/SZdYJaX1jl
— Stephen Hobbs (@bystephenhobbs) November 27, 2015

Comme dans de nombreux états américains, l'action des centres du planning familial, où sont notamment pratiqués des tests de dépistage et des avortements, fait débat dans le Colorado. En août, plusieurs milliers de personnes s'étaient rassemblées devant cet établissement pour demander la suppression de ses subventions publiques.