Donald Trump profite d'une rencontre avec le président sud-africain pour lui montrer des vidéos censées prouver l'existence d'un "génocide blanc"
Le président des Etats-Unis a interrompu mercredi les échanges avec Cyril Ramaphosa dans le Bureau ovale en faisant diffuser des images montrant selon lui des "familles entières" d'agriculteurs blancs fuyant leurs terres.
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Des affirmations non étayées prononcées depuis la Maison Blanche. Donald Trump a pris le président sud-africain Cyril Ramaphosa en embuscade, mercredi 21 mai, en lui montrant des vidéos censées étayer les accusations américaines selon lesquelles les agriculteurs blancs sud-africains sont victimes de "génocide".
Dans une des mises en scène dont il est friand, le président des Etats-Unis a interrompu les échanges avec Cyril Ramaphosa dans le Bureau ovale en faisant diffuser des images montrant selon lui des "familles entières" d'agriculteurs blancs fuyant leurs terres et les expropriations forcées ainsi que des "tombes de fermiers" blancs. "Ils sont tués", a lancé le président américain.
"Ce sont des fermiers blancs qui fuient l'Afrique du Sud, et c'est très triste à voir", a-t-il poursuivi. "Mais j'espère que nous pourrons avoir une explication à ce sujet, parce que je sais que vous ne voulez pas cela." Cyril Ramaphosa a tenté à plusieurs reprises de prendre la parole sans succès, demandant même à pouvoir parler du sujet "calmement". "Nelson Mandela nous a appris qu'en cas de problème, les gens doivent s'asseoir autour d'une table et en parler", a-t-il dit.
Des accusations sans preuves
Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump a fait de l'Afrique du Sud l'une de ses cibles favorites, dénonçant la discrimination raciale qui vise selon lui la minorité blanche descendant des premiers colons européens. Le président américain affirme sans preuves tangibles que les agriculteurs blancs sont victimes de "génocide" dans l'ancien pays de l'apartheid, accusations que Pretoria rejette catégoriquement.
Elon Musk, proche conseiller de Donald Trump et lui-même né en Afrique du Sud, était présent dans le Bureau ovale. Il est un chantre très actif des accusations de "lois racistes" qui viseraient la minorité blanche dans son pays natal.
La semaine dernière, les Etats-Unis ont officiellement accueilli 49 Afrikaners reconnus comme "réfugiés", une initiative très mal reçue par Pretoria. C'est de cette partie de la population blanche que sont issus les dirigeants politiques qui ont institué l'apartheid, système de ségrégation raciale ayant privé la population noire, très majoritaire, de la plupart de ses droits de 1948 jusqu'au début des années 1990.
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