Assassinat de Charlie Kirk : un septuagénaire avoue à la police s'être fait passer pour le tireur pour lui permettre de s'enfuir
George Zinn, un Américain de 71 ans déjà connu des services de police, s'est accusé du meurtre de l'influenceur trumpiste quelques instants après le tir mortel, sur un campus universitaire de l'Etat d'Utah, aux Etats-Unis. Il a notamment été inculpé pour entrave à la justice.
Il avait été arrêté dans la foulée de l'assassinat de Charlie Kirk, aux Etats-Unis. Un Américain de 71 ans a avoué à la police s'être fait passer pour le suspect du tir mortel contre l'influenceur ultra-conservateur, sur un campus universitaire dans l'Utah, relaie le New York Times. Une fausse déclaration qui risque de coûter cher à George Zinn, déjà connu des forces de l'ordre, alors que le suspect du meurtre, Tyler Robinson, encourt la peine de mort.
"Je lui ai tiré dessus, maintenant tirez-moi dessus !", aurait crié ce septuagénaire devant la police, sur le campus, quelques instants après le tir. Lors de sa garde à vue, George Zinn a "déclaré qu'il [avait] agi de façon à attirer l'attention sur lui au lieu du vrai tireur", selon une déclaration sous serment d'un policier. Au moment de son arrestation, l'homme ne portait pas d'armes sur lui. Interrogé ensuite sur la localisation de l'arme, il a alors refusé de répondre. George Zinn a fini par être inculpé pour entrave à la justice. En revanche, il n'y a pas de preuve à ce stade que les deux hommes aient été complices.
Déjà condamné à plusieurs reprises
La police a par ailleurs découvert des images pédopornographiques sur son téléphone. Les enquêteurs indiquent avoir retrouvé plus d'une vingtaine d'images de ce genre sur son appareil, certaines montrant des mineurs entre cinq et 12 ans, plus ou moins dévêtus et dans différentes poses sexuelles. Ce qui vaut au septuagénaire des poursuites également pour exploitation sexuelle de mineurs. Lundi, un juge a requis sa détention sans possibilité de remise en liberté sous caution, considérant qu'il constituait un danger.
Selon plusieurs médias locaux, George Zinn a déjà été condamné plusieurs fois au cours des 30 dernières années, notamment intrusion dans une propriété privée ou trouble à l’ordre public. En 2013, il a été arrêté après avoir menacé par e-mail de poser une bombe sur la ligne d'arrivée du marathon de Salt Lake City, quelques jours après l'attentat du marathon de Boston, relève The Salt Lake Tribune.
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