Le parc Gezi, à Istanbul, donne son nom à un nouveau parti en Turquie
Des artistes turcs ont enregistré officiellement au ministère de l’Intérieur le 1er octobre 2013 le Parti Gezi, qu’ils ont créé dans la foulée des violences de juin 2013 à Istanbul.
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Le mouvement politique, qui a pris le nom du parc stambouliote à l’origine de la vague de contestation antigouvernementale qui a secoué le pays, veut présenter des candidats aux élections législatives de 2015. Leur ambition : faire réviser la Constitution turque pour la rendre «plus démocratique».
«Nous voulons tous vivre dans un pays démocratique. Pour faire valoir nos revendications, nous sommes descendus dans les rues et nous avons perdu des vies (...). Il est temps maintenant d'entrer au Parlement», ont lancé les dirigeants du mouvement, qui siège à Ankara, sur leur page Facebook (en turc). En attendant la création d’un site officiel, le parti n’a que le réseau social comme moyen d’expression.
Cem Köksal, un rocker de 37 ans qui a joué avec Joe Lynn Turner, un ancien chanteur de Deep Purple, a pris la présidence de ce mouvement dont le logo représente un tronc d’arbre qui prend forme humaine et dont l’acronyme est GZP.
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Démocratie et droits de l'Homme
Soulignant qu'ils sont conscients de ne pas avoir de leader, comme l’indique Hurriyet Daily News, les fondateurs du GZP disent que leur mouvement «visera principalement à influer sur le processus de décision, afin d'atteindre les objectifs qu'ils se sont identifiés comme la liberté, la démocratie, les droits de l'Homme, l'indépendance et la justice».
A la fin du printemps, plus de 2,5 millions de Turcs avaient manifesté pour réclamer la démission du gouvernement Erdogan, au pouvoir depuis 2002. Ils réagissaient à la répression de quelques écologistes opposés à la destruction du parc Gezi, dans le cadre d'un projet d'aménagement contesté de la place Taksim, à Istanbul.
Lors de ces événements, six personnes ont été tuées et plus de 8.000 autres blessées, selon l'Union des médecins turcs. Amnesty International a dénoncé des «violations à très grande échelle» des droits de l'Homme.
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