: Vidéo "On prend le maximum de précautions" : en patrouille avec les policiers déployés à Biarritz pour le G7
Plus de 13 000 membres des forces de l'ordre sont mobilisés pour le G7 qui se tient ce week-end. Franceinfo a pu suivre une patrouille de la police.
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Le G7 sous très haute sécurité à Biarritz. La cité balnéaire s'est transformée en forteresse pour permettre aux chefs d'État des plus grandes puissances du monde de négocier en toute sérénité du 24 au 26 août. Au total, 13 200 gendarmes et policiers sont mobilisés pour l'événement avec des renforts qui viennent des quatre coins de la France. C'est le cas de Romain et Sabine, venus de Bretagne, pour le G7. "C'est une certaine fierté parce qu'on représente la France et la sécurité", disent-ils.
Vigilance accrue autour de Biarritz
Alerte au commissariat de Biarritz : une voiture a été repérée, qui roulerait avec des "inscriptions anti-G7 apparemment en référence à des camps de concentration, mais pour l'instant on n'en sait pas plus", affirme Romain. Ce sont des riverains qui ont lancé l'alerte et la vérification dans les fichiers de la police semble révéler que le conducteur du véhicule "n'a pas le droit de conduire".
Le fourgon recherché finit par passer devant le commissariat. Les policiers se mettent en action. Romain dégaine son arme et exige que le conducteur mette ses mains sur le volant. Rapidement, le policier range son pistolet car il ne semble pas y avoir de danger. Le conducteur est menotté alors qu'on lit sur les affiches collées sur sa camionnette : "L'État français nous a mis dans des camps de concentration. Où sont la grandeur et l'honneur de la France, monsieur Macron ?".
"Bien sûr qu'on profite du G7" pour manifester
L'homme interpellé se présente comme le président d'un comité pour les harkis et se dit non-violent. Il se défend des termes utilisés sur sa camionnette : "Si on ne le fait pas aujourd’hui, c'est quand qu'on va le faire ? Bien sûr qu'on profite du G7 pour le faire !"
"Vous êtes peut-être choqué mais actuellement on prend le maximum de précautions", rétorque le policier pour défendre cette intervention musclée des forces de l'ordre. "Une fois que j'ai vu que monsieur avait mis ses mains en l'air, j'ai rangé mon arme", précise Romain. Pour Sabine, l'interpellation se justifiait : "On nous demande d'être vigilants. On est là pour la sécurité des personnes et des biens. On a fait ce qu'on avait à faire". Les deux personnes interpellées ont été relâchées sans poursuite ni garde à vue.
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