Vladimir Poutine dit observer "la militarisation de l'Europe" et promet une "réponse aux menaces"

Le président russe a aussi accusé le Vieux Continent d'empêcher un règlement de la guerre en Ukraine et de mener "une escalade permanente" du conflit.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Vladimir Poutine au Kremlin, à Moscou, le 23 février 2023. (MIKHAIL METZEL / SPUTNIK / AFP)
Vladimir Poutine au Kremlin, à Moscou, le 23 février 2023. (MIKHAIL METZEL / SPUTNIK / AFP)

Le président russe met de nouveau en garde l'Europe. Jeudi 2 octobre, Vladimir Poutine a fait savoir que Moscou suivait attentivement "la militarisation croissante" du Vieux Continent, au moment où les pays européens multiplient les investissements militaires depuis l'attaque du Kremlin contre l'Ukraine en 2022. "La réponse aux menaces sera, pour le moins, très convaincante. Je dis bien la réponse. Nous n'avons nous-même jamais initié une confrontation militaire", a déclaré Vladimir Poutine lors d'un forum de discussions depuis Sotchi, dans le sud-ouest de la Russie.

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Il a par ailleurs accusé l'Europe d'empêcher un règlement de la guerre en Ukraine et de mener "une escalade permanente". Lors d'un discours d'introduction, le président russe est aussi revenu sur les origines du conflit, accusant "ceux qui se sont considérés comme vainqueurs" à la fin de la guerre froide d'avoir voulu imposer "à tous des conceptions unilatérales et subjectives de la sécurité". 

Alors que Donald Trump a tenté, à son retour au pouvoir, de se rapprocher de Moscou pour trouver une issue à la guerre en Ukraine, Vladimir Poutine a eu un ton plus doux à l'égard de Washington. "Nos pays, c'est connu, ont pas mal de divergences. Nos points de vue sur de nombreux problèmes mondiaux ne convergent pas. Pour de grandes puissances, c'est normal", a-t-il affirmé.

Il a toutefois estimé que l'envoi à Kiev de missiles longue portée américains Tomahawk serait "une nouvelle escalade" entre la Russie et les Etats-Unis, des responsables américains ayant envisagé la vente de ces armements aux Européens pour les livrer à l'Ukraine.

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