: Vidéo "Ils ont déjà tout décidé pour nous" : la "génération Poutine" va voter pour la première fois en Russie
Ils sont nés l'année où Vladimir Poutine accédait au pouvoir. Ils participeront pour la première fois à une élection présidentielle dimanche et ils témoignent du fatalisme de la jeunesse russe.
Dimanche 18 mars, les électeurs russes doivent se rendre aux urnes pour élire leur président. Malgré son peu d'investissement dans la campagne, Vladimir Poutine fait figure d'ultra-favori, les sondages lui accordant d'avance près de 70% des voix. La population semble fataliste face à ce dénouement. C'est d'autant plus vrai chez les jeunes, notamment ceux qui n'ont jamais connu que lui à la tête de leur pays.
Des journalistes de Current Time, télévision russophone liée aux Etats-Unis comme l'explique La Croix, ont interviewé de jeunes Russes nés en 1999, l'année où Vladimir Poutine a accédé au poste de Premier ministre, pour ne jamais quitter, par la suite, la tête de l'Etat. Ces électeurs vont voter pour la première fois, et leur vision du scrutin illustre l'état d'esprit de leur génération, oscillant entre fidélité à Poutine et fatalisme.
"On s'est habitués à Poutine"
"Je pense qu’ils ont déjà tout décidé pour nous", explique Anna, monitrice de tir de 18 ans, quand elle répond à une question sur l'honnêteté de l'élection. Interrogée sur son choix, elle affirme qu'elle votera "pour Poutine, sûrement. Quelque part, on s’est habitués à Poutine". "Je choisis Poutine, parce qu’il est le président de notre pays", affirme calmement Yelizaveta, étudiante de 19 ans.
Il a tellement fait pour notre pays, mais aussi pour les autres pays. Il a empêché des guerres. Il nous a rendu la Crimée.
Yelizaveta
Stepa, un photographe de 18 ans lui aussi, est plus fataliste, voire cynique : "Les élections ne sont bonnes qu’à compter le nombre de votants, pour dire ensuite 'Oui, bon, ces élections sont honnêtes'. Mon seul rêve, c’est de rester avec ma petite amie et de devenir un photographe plus pro. Et de me faire de l’argent."
À regarder
-
Avions : quand des batteries prennent feu
-
Affaire Epstein : le prince Andrew renonce à son titre royal
-
Grandir à tout prix
-
Cédric Jubillar : 30 ans de prison pour meurtre
-
Mal de dos : comment le soigner
-
Faire des têtes au foot, c'est stylé, mais...
-
En Chine, le plus haut pont du monde est devenu une attraction touristique
-
Quand t’es collé en forêt
-
À Marseille, la Bonne Mère retrouve sa couronne
-
Meurtre de Lola : ce qu’il s’est passé
-
Chili : un miracle dans le désert
-
Faux diplômes : tricher pour se faire embaucher
-
Vignes : des algues pour remplacer les pesticides
-
Du Maroc au Népal, en passant par Madagascar, la génération Z structure ses luttes sur Discord
-
À Londres, le café c'est dans les toilettes
-
De la propagande russe dans nos infos locales
-
Ordures ménagères : une taxe toujours plus chère
-
Temu, Shein... ça va coûter plus cher ?
-
C'est très compliqué dès qu'on parle de la France
-
Départ anticipé d’E. Macron : “La seule décision digne qui permet d’éviter 18 mois de crise”
-
Donald Trump : le Venezuela dans sa ligne de mire
-
Hommage à Samuel Paty : des minutes de silence "inutiles" pour sa sœur.
-
Avion low cost : payer pour incliner son siège
-
Otages français en Iran : l'appel de détresse de leurs familles
-
Cédric Jubillar : ses défenseurs passent à l'attaque
-
Salomé Zourabichvili : "La Russie utilise la Géorgie comme test"
-
Se faire recruter dans l’armée par tirage au sort ?
-
La détresse de Cécile Kohler et Jacques Paris, otages en Iran
-
Le fléau des courses-poursuites à Los Angeles
-
Se soigner risque-t-il de coûter plus cher ?
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter