: Vidéo Guerre en Ukraine : "Vladimir Poutine est aux abois", selon un spécialiste des questions internationales
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Nicolas Tenzer, enseignant à Sciences Po et invité du Talk franceinfo, sur Twitch, estime que l’annonce de la mobilisation partielle décrétée par le président russe a créé une forme de panique parmi "des personnes qui étaient très apathiques jusque-là".
Moins d’une semaine après l’annonce de la mobilisation partielle décrétée par Vladimir Poutine mercredi 21 septembre, cette initiative semble tourner au fiasco en Russie. Les autorités russes ont arrêté samedi plus de 700 personnes lors de manifestations contre la mobilisation de réservistes pour combattre en Ukraine, rapporte l'ONG OVD-info, spécilaisée dans le décompte des arrestations. Des arrestations qui s'ajoutent à celles observées le jour de l'annonce de cette mobilisation.
Face à cette situation de nombreux Russes tentent de quitter le pays pour ne pas être enrolés dans l'armée. Le mouvement est visible d'ailleurs dans les aéroports où les vols à destination de l'Arménie, la Serbie ou encore la Turquie ont affiché complet dès l'annonce de la mobilisation partielle. "Beaucoup de personnes pensaient que Vladimir Poutine ne ferait jamais cette annonce, car on savait que cette mobilisation serait extrêmement impopulaire, souligne Nicolas Tenzer, enseignant à Sciences Po, spécialiste des questions internationales et directeur de publication du site desk-russie.eu, lundi 26 septembre dans Le Talk de franceinfo sur Twitch. Cela a créé une sorte d’effroi. Beaucoup de Russes qui pouvaient être mobilisés qui n’avaient absolument pas bougé lorsque la guerre contre l’Ukraine a été déclenchée se sont sentis cette fois-ci directement concernés."
"Cette situation n’est pas celle d’une révolution car elle concerne malgré tout une minorité de Russes, mais elle crée une forme de conscience. Des gens qui étaient très apathiques se disent que quelque chose dysfonctione."
Nicolas Tenzerà franceinfo
La Russie cherche la parade à la contre-offensive des troupes ukrainiennes qui ont permis de reprendre des milliers de kilomètres carrés de territoire début septembre. Pour Nicolas Tenzer, "Vladimir Poutine est aux abois. Le président russe s’aperçoit que son armée régulière connaît des échecs absolument massifs, que le matériel commence à manquer. Cela devient de plus en plus difficile de réparer ou d’avoir de nouvelles armes."
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