Haut-Karabakh : Vladimir Poutine et Emmanuel Macron appellent à un arrêt "complet" des combats
Depuis plusieurs jours, des combats meurtriers opposent les séparatistes arméniens de cette région séparatiste de l'Azerbaïdjan, aux forces militaires du pays.
Les présidents russe Vladimir Poutine et français Emmanuel Macron ont appelé mercredi 30 septembre à un arrêt "complet" des combats au Haut-Karabakh et se sont dits prêts à intensifier les efforts diplomatiques pour contribuer à la résolution du conflit, a annoncé le Kremlin.
Les chefs d'Etat ont discuté de "paramètres concrets de coopération future, avant tout dans le cadre du groupe de Minsk de l'OSCE", a déclaré la présidence russe dans un communiqué. Constitué au sein de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), le groupe de Minsk sur le dossier du Karabakh est composé de la Russie, des Etats-Unis et de la France.
Moscou dénonce le recours à des "terroristes étrangers"
Plus tôt, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov avait proposé "une rencontre des chefs des diplomaties de l'Azerbaïdjan, de l'Arménie et de la Russie" à Moscou, réitérant un appel au cessez-le-feu. Un appel d'autant plus urgent que la Russie affirme que des combattants "venant notamment de Syrie et de Libye", sont présents dans le conflit, de quoi "provoquer une escalade" dans toute la région. Moscou a exhorté, sans préciser ses allégations, à ne pas permettre l'arrivée de "terroristes étrangers et de mercenaires".
La présence de ces combattants restent pour le moment peu claire. Deux sources proches des insurgés syriens ont déclaré à l’agence de presse Reuters que la Turquie avait envoyé des rebelles soutenir les forces azerbaïdjanaises. Mais cette affirmation a été réfutée par Anakara et Bakou, capitale de l'Azerbaïdjan.
Un conseiller du président azerbaïdjanais a toutefois affirmé à l'Agence France Presse que "des mercenaires venus des pays du Moyen-Orient se batt[aient] contre nous aux côtés des forces arméniennes". Lundi, le quotidien britannique The Guardian (en anglais), affirmait également que des rebelles syriens avaient été embauchés par une société privée de sécurité turque pour rejoindre l’Azerbaïdjan.
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