"Flotte fantôme" russe : Vladimir Poutine qualifie de "piraterie" l'interception du pétrolier "Boracay" en France

Le président russe a également affirmé ne "pas savoir" si ce navire, qui a longtemps stationné au large des côtes françaises, était lié à son pays.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le président russe Vladimir Poutine à Sarov, en Russie, le 22 août 2025. (YEVGENY BIYATOV / ZUMA / SIPA)
Le président russe Vladimir Poutine à Sarov, en Russie, le 22 août 2025. (YEVGENY BIYATOV / ZUMA / SIPA)

Le président russe ne s'était pas encore exprimé au sujet du Boracay, navire suspecté de faire partie de la "flotte fantôme" russe, immobilisé au large de Saint-Nazaire et arraisonné par les autorités françaises. Vladimir Poutine a qualifié de "piraterie", jeudi 2 octobre, l'interception du pétrolier.

Il "a été arraisonné dans les eaux neutres, sans aucun fondement. Visiblement, ils cherchaient quelque chose, des marchandises militaires, des drones, ou des choses comme ça. Mais il n'y a rien de ça là-bas", a-t-il ajouté, lors d'un forum de discussions depuis Sotchi, dans le sud-ouest de la Russie. "Le pétrolier était sous le pavillon d'un pays tiers, en effet, avec un équipage international. Honnêtement, je ne sais pas dans quelle mesure il est lié à la Russie", a également affirmé Vladimir Poutine.

Alors que le capitaine va être jugé en France pour "refus d'obtempérer", son cargo pourrait surtout avoir été utilisé dans l'affaire des drones ayant survolé le Danemark le 22 septembre.

Le dirigeant russe a par ailleurs estimé que l'interception de ce navire était une tentative des autorités françaises "de détourner l'attention" de la population alors que le pays est dans "une situation de politique intérieure difficile". Emmanuel Macron a appelé jeudi les Européens à franchir "un pas" dans "la politique d'entrave" de la "flotte fantôme" russe, qui permet à Moscou d'exporter son pétrole en contournant les sanctions occidentales.

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