Sommet des Brics : une démonstration de pouvoir des Russes qui a montré ses limites
Le sommet des principales économies émergentes du monde s’est achevé jeudi soir à Kazan, en Russie. Pendant trois jours, les pays de cette organisation ont dialogué sous les auspices de Vladimir Poutine, promu maître de cérémonie.
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Une vingtaine de chefs d'État avaient fait le déplacement à Kazan, en Russie pour la 16e réunion des Brics. Cette organisation, acronyme de Brésil-Russie-Inde-Chine et Afrique du Sud, veut être la voix du sud global et de l'est face à l'Occident, mais aussi face à certaines organisations internationales comme le G7 ou l'ONU. Vladimir Poutine avait l'air satisfait au moment de tirer le bilan du sommet, jeudi 24 octobre au soir. Pourtant, le bilan concret de ces trois jours tenait en une phrase : "Des délégations de 35 États ont participé à l'événement", s'est félicité le président russe.
En accueillant ce sommet, la Russie voulait d'abord envoyer une carte postale à l'Occident. De ce point de vue, l'opération est réussie : poignées de mains, embrassades, réunions bilatérales… Vladimir Poutine a mis en scène la moindre de ses interactions avec ses homologues. Il a fait durer trois jours un sommet qui aurait pu se tenir en deux, sous le regard de centaines de journalistes venus du monde entier.
Vladimir Poutine n'a rien obtenu
Mais le président russe n'a rien obtenu de ses partenaires : pas d'élargissement à de nouveaux pays, pas de mise en place d'un système de paiement entre États concurrents du Swift (Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication), ni d'avancée sur une monnaie propre aux Brics. Ses hôtes ont soigneusement évité de ne pas trop parler de l'Ukraine, ne l'ont pas condamné, mais ne l'ont pas soutenu non plus. La Chine, l'Inde, et le Brésil appellent même à la paix, quand le président russe disait n'avoir d'autre horizon que la victoire.
La diplomatie russe excelle à saisir les opportunités et à enfoncer des coins dans l'ordre mondial, mais n'a pas de stratégie de long terme. Il restera de ce sommet une photo : celle de 19 chefs d'État autour d'une table.
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