Laurent Vinatier, le chercheur français emprisonné en Russie, fait l'objet d'une enquête pour espionnage

Il a été convoqué à une nouvelle audience le 25 août pour ce chef d'accusation passible d'une peine pouvant aller jusqu'à 20 ans de prison.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le chercheur français Laurent Vinatier lors d'une audience au tribunal du district de Zamoskvoretsky, à Moscou, en Russie, le 14 octobre 2024. (ALEXANDER NEMENOV / AFP)
Le chercheur français Laurent Vinatier lors d'une audience au tribunal du district de Zamoskvoretsky, à Moscou, en Russie, le 14 octobre 2024. (ALEXANDER NEMENOV / AFP)

Un calvaire qui n'en finit plus. Le chercheur français Laurent Vinatier, qui purge une peine de trois ans dans une prison russe, fait désormais l'objet d'une enquête pour espionnage, selon des documents judiciaires rendus publics mercredi 20 août, laissant présager une prolongation de sa peine.

Il a été convoqué à une nouvelle audience le 25 août, cette fois pour espionnage, un chef d'accusation passible d'une peine pouvant aller jusqu'à 20 ans de prison. Laurent Vinatier, qui travaillait pour une ONG suisse de médiation dans les conflits, fait partie d'un groupe d'Occidentaux arrêtés en Russie alors que les tensions diplomatiques s'intensifiaient autour de l'Ukraine.

Paris a exigé de Moscou la libération de son ressortissant, accusant la Russie de prendre des Occidentaux en otage. Il a été reconnu coupable d'avoir recueilli des informations sur l'armée russe et d'avoir enfreint la loi sur les "agents étrangers", car il ne s'était pas enregistré en tant que tel.

Laurent Vinatier, qui travaillait comme conseiller au Centre pour le dialogue humanitaire, basé à Genève, est un chercheur chevronné sur la Russie et d'autres pays post-soviétiques. Il a déclaré devant le tribunal que dans son travail, il s'était toujours efforcé de "présenter les intérêts de la Russie dans les relations internationales".

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