Russie : une proche de l'opposant Alexeï Navalny poursuivie pour "menace" contre un agent présumé du FSB
L'enquête "pour violation du domicile" et "menaces" vise Lioubov Sobol. Elle s'était rendue lundi chez un agent présumé qu'Alexei Navalny dit avoir piégé au téléphone pour lui faire avouer la tentative d'assassinat.
L'équipe d'Alexeï Navalny a annoncé, vendredi 25 décembre, qu'une enquête visait Lioubov Sobol, une proche de l'opposant russe, pour "violation du domicile" et "menaces" envers Konstantin Koudriavtsev, un agent présumé du FSB. Le détracteur du Kremlin accuse celui-ci d'avoir participé à son empoisonnement et dit l'avoir piégé au téléphone pour lui faire avouer la tentative d'assassinat.
Avocate de formation, Lioubov Sobol s'était rendue lundi devant l'immeuble où l'agent présumé habitait selon elle. Elle a diffusé son adresse sur internet, et de nombreux journalistes étaient venus alors sur les lieux. La police anti-émeute avait aussi été déployée. Elle a finalement interpellé la jeune femme à la suite d'une plainte de Konstantin Koudriavtsev. La peine maximale encourue pour le délit dont elle accusée est de deux ans de prison.
Selon son entourage, la police russe a arrêté vendredi matin Lioubov Sobol à son domicile moscovite et l'a ensuite emmenée au Comité d'enquête de Russie, puissant organe chargé des principales investigations criminelles. "C'est la police", dit Lioubov Sobol, dans une vidéo tournée dans son appartement et filmant sa porte en train d'être tambourinée. Une vidéo de surveillance, à l'extérieur de l'appartement, montre des hommes casqués et cagoulés sur le palier, qui neutralisent ensuite la caméra avec du ruban adhésif.
Alexeï Navalny avait publié lundi une vidéo d'une conversation téléphonique avec un membre présumé du FSB, Konstantin Koudriavtsev, dans laquelle ce dernier, pensant parler à un responsable du renseignement, explique que les services spéciaux russes ont bien empoisonné l'opposant. Les autorités ont qualifié cette conversation de "falsification", mais n'ont jamais démenti que l'interlocuteur de l'opposant était bien un agent ni que celui-ci était membre de l'équipe chargée de filer l'intéressé.
À regarder
-
Avions : quand des batteries prennent feu
-
Affaire Epstein : le prince Andrew renonce à son titre royal
-
Grandir à tout prix
-
Cédric Jubillar : 30 ans de prison pour meurtre
-
Mal de dos : comment le soigner
-
Faire des têtes au foot, c'est stylé, mais...
-
En Chine, le plus haut pont du monde est devenu une attraction touristique
-
Quand t’es collé en forêt
-
À Marseille, la Bonne Mère retrouve sa couronne
-
Meurtre de Lola : ce qu’il s’est passé
-
Chili : un miracle dans le désert
-
Faux diplômes : tricher pour se faire embaucher
-
Vignes : des algues pour remplacer les pesticides
-
Du Maroc au Népal, en passant par Madagascar, la génération Z structure ses luttes sur Discord
-
À Londres, le café c'est dans les toilettes
-
De la propagande russe dans nos infos locales
-
Ordures ménagères : une taxe toujours plus chère
-
Temu, Shein... ça va coûter plus cher ?
-
C'est très compliqué dès qu'on parle de la France
-
Départ anticipé d’E. Macron : “La seule décision digne qui permet d’éviter 18 mois de crise”
-
Donald Trump : le Venezuela dans sa ligne de mire
-
Hommage à Samuel Paty : des minutes de silence "inutiles" pour sa sœur.
-
Avion low cost : payer pour incliner son siège
-
Otages français en Iran : l'appel de détresse de leurs familles
-
Cédric Jubillar : ses défenseurs passent à l'attaque
-
Salomé Zourabichvili : "La Russie utilise la Géorgie comme test"
-
Se faire recruter dans l’armée par tirage au sort ?
-
La détresse de Cécile Kohler et Jacques Paris, otages en Iran
-
Le fléau des courses-poursuites à Los Angeles
-
Se soigner risque-t-il de coûter plus cher ?
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter