Le Conseil de l'Europe appelle la Russie à "libérer immédiatement" Alexeï Navalny
Le Comité des ministres du Conseil de l'Europe, composé de 47 Etats membres, "a exprimé sa grave préoccupation qu'à ce jour, Alexeï Navalny reste en détention", jeudi, dans un communiqué.
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L'instance exécutive du Conseil de l'Europe a demandé "instamment" jeudi 10 juin à Moscou de "libérer immédiatement" l'opposant russe Alexeï Navalny, au lendemain du démantèlement de son mouvement jugé "extrémiste" par un tribunal moscovite. Dans un communiqué, le Comité des ministres du Conseil de l'Europe, composé de 47 Etats membres, "a exprimé sa grave préoccupation qu'à ce jour, Alexeï Navalny reste en détention".
Ce comité, qui veille à l'exécution des décisions de la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) par les Etats membres du Conseil (dont la Russie), demande également à Moscou d'annuler la condamnation de l'ennemi juré du Kremlin dans l'"affaire Yves Rocher". L'opposant avait été condamné en Russie en décembre 2014 à trois ans et demi de prison avec sursis dans cette affaire pour le détournement de 26 millions de roubles (à l'époque près de 360 000 euros), au détriment de la filiale russe de la société de cosmétiques française Yves Rocher.
Son frère Oleg s'était vu infliger la même peine, mais ferme, et le Conseil de l'Europe demande également à la Russie d'annuler cette condamnation.
Condamné à deux ans et demi de prison
La CEDH "avait estimé que les requérants avaient été condamnés pour des actes qui ne se distinguaient pas d'activités commerciales régulières, par des décisions judiciaires arbitraires, imprévisibles et manifestement déraisonnables", souligne le Conseil.
Ce dernier rappelle que "le 2 février 2021, la condamnation avec sursis de M. Alexeï Navalny, prononcée à la suite de la condamnation arbitraire en l'espèce, a été convertie en peine d'emprisonnement ferme". Les autorités pénitentiaires russes l'accusaient d'avoir enfreint des mesures de son contrôle judiciaire alors qu'il était en convalescence en Allemagne, après avoir survécu à une tentative d'empoisonnement qu'il impute au Kremlin.
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