Royaume-Uni : il y a des morts aux urgences faute de soins adéquats, alertent des médecins
Selon le Royal College of Emergency Medicine, entre 300 et 500 patients meurent chaque semaine en raison des carences dans le système de soins d'urgence britannique. Mais certains responsables hospitaliers relativisent ces chiffres.
Une situation alarmante. Plusieurs organisations de médecins ont alerté lundi 2 janvier sur la crise frappant les services d'urgence au Royaume-Uni. Selon eux, de nombreux patients meurent faute de soins adéquats ou dans les temps. Ces soignants appellent donc le gouvernement à répondre à la grogne sociale montante.
Le service public et gratuit de santé britannique, le NHS, souffre de plus de dix ans de sévère austérité puis de la pandémie, qui l'a laissé exsangue. Cette crise, qui fait régulièrement la une des médias britanniques, a été relancée dimanche lorsque l'organisation représentant les urgentistes, le Royal College of Emergency Medicine, a estimé qu'entre 300 et 500 patients mouraient chaque semaine en raison des carences dans les soins d'urgence, notamment les attentes interminables.
Plus de douze heures avant d'être pris en charge
Des responsables hospitaliers ont relativisé la crédibilité de ces chiffres, mais le vice-président du Royal College of Emergency Medecine a défendu cette estimation lundi sur la BBC et rejeté l'hypothèse de difficultés temporaires. "Si vous êtes sur le terrain, vous savez que c'est un problème à long terme, ce n'est pas juste du court terme", a insisté Ian Higginson.
La semaine dernière, un patient sur cinq pris en charge par une ambulance en Angleterre a mis plus d'une heure à être amené aux urgences. Par ailleurs, des dizaines de milliers de patients ont dû attendre plus de douze heures avant d'être pris en charge aux urgences. Le gouvernement estime que la situation actuelle est liée aux conséquences du Covid-19 et aux épidémies hivernales comme la grippe.
Le gouvernement a lancé récemment une politique d'économies budgétaires très stricte. Alors que l'inflation dépasse 10% depuis des mois, il refuse ainsi les demandes d'augmentations demandées par les infirmières. Ces dernières ont lancé en décembre un mouvement de grève historique.
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