Turquie : un attentat perpétré en plein mariage fait au moins 51 morts
L'attaque à la bombe s'est produit, samedi, dans la soirée, dans cette ville proche de la frontière syrienne. Recep Tayyip Erdogan y voit la trace "probable" de l'Etat islamique.
Ils célébraient un mariage quand l'explosion s'est produite. Un nouvel attentat à la bombe s'est produit, samedi 20 août, en Turquie. L'attaque, survenue à Gaziantep, une ville du sud-est du pays et proche de la frontière syrienne, a tué au moins 52 personnes, selon un nouveau bilan donné par le président turc Recep Tayyip Erdogan lors d'une conférence de presse dimanche.
Selon un responsable turc, le mariage "se déroulait en plein air" et dans un quartier du centre de Gaziantep à forte concentration kurde, ce qui a renforcé les spéculations sur un attentat jihadiste. De nombreux Kurdes participaient à la fête, où étaient présents un grand nombre de femmes et d'enfants. "Beaucoup de Kurdes ont perdu la vie", a déploré le parti pro-kurde HDP, condamnant l'attentat dans un email. Les télévisions ont montré des ballets d'ambulances arrivant sur les lieux où des corps gisant au sol étaient recouverts de draps blancs.
La main "probable" de l'Etat islamique
Dimanche matin, le président turc Recep Tayyip Erdogan a estimé "probable" que le groupe Etat islamique soit l'auteur de l'attentat. Dans un communiqué, le chef de l'Etat a dit ne faire "aucune différence" entre le prédicateur en exil Fethullah Gülen, qu'il accuse d'avoir ourdi le coup d'Etat raté du 15 juillet, le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et le groupe jihadiste EI.
"Notre pays, notre nation ne peuvent que réitérer un seul et même message à ceux qui nous attaquent : vous échouerez !", a-t-il encore écrit. Recep Tayyip Erdogan a d'ailleurs jugé que les auteurs de l'attaque avaient pour objectif de semer la division entre les différents groupes ethniques vivant en Turquie.
L'explosion de Gaziantep survient alors que le Premier ministre turc, Binali Yildirim, a annoncé plus tôt dans la matinée que la Turquie souhaitait jouer un rôle "plus actif" dans la solution de la crise en Syrie afin de "faire cesser le bain de sang".
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