Syrie : l'ONU accuse l'armée d'avoir mené une attaque chimique dans le nord du pays
Selon un rapport d'experts onusiens, "un hélicoptère de l'armée syrienne" a largué un engin qui a "répandu une substance toxique affectant la population" de Qmenas, début 2015.
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Des experts onusiens ont établi que l'armée syrienne avait mené une attaque chimique à Qmenas, dans le nord-ouest de la Syrie, le 16 mars 2015. La commission d'enquête, baptisée Joint Investigative Mechanism (JIM), a rendu ses conclusions dans un rapport confidentiel remis vendredi 21 octobre au Conseil de sécurité des Nations unies.
Le JIM a étudié neuf attaques chimiques présumées, survenues en 2014 et 2015. Les enquêteurs en ont attribué trois au régime syrien et une au groupe Etat islamique, selon les éléments du rapport obtenus par l'AFP.
Des attaques au gaz de chlore ?
Les experts onusiens ont notamment conclu "qu'il y avait désormais des informations suffisantes pour conclure que l'incident [survenu à Qmenas le 16 mars 2015] a été causé par un hélicoptère de l'armée syrienne larguant un engin à haute altitude, qui a touché le sol et répandu une substance toxique affectant la population". Les enquêteurs estiment qu'il peut s'agir de gaz de chlore, d'après les symptômes présentés par les victimes.
Ils n'ont en revanche pas réuni de preuves suffisantes pour déterminer formellement la responsabilité de deux autres attaques chimiques, survenues à Binnish le 24 mars 2015 et à Kafr Zita le 18 avril 2014. Les enquêteurs n'ont pas pu prouver que l'armée syrienne avait largué des substances toxiques sur cette seconde localité, "parce que les débris des conteneurs utilisés avaient été enlevés". A Binnish, un conteneur avec des traces de gaz de chlore a bien été trouvé, mais il n'a pas pu être lié formellement aux incidents signalés par des témoins.
Dans un précédent rapport, publié fin août, la commission d'enquête avait conclu que des hélicoptères militaires syriens avaient répandu du gaz de chlore sur au moins deux localités de la province d'Idleb, à Talmenes, le 21 avril 2014, et Sarmine, le 16 mars 2015. Le mandat du JIM avait été prolongé jusqu'à fin octobre pour lui permettre de compléter ses investigations.
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