Frappes en Syrie : Éric Coquerel "récuse" les preuves d'attaques chimiques, car "on a eu la même chose" en Irak
Le député La France insoumise de Seine-Saint-Denis, Éric Coquerel, affirme samedi sur franceinfo qu'il n'y a "pas de raison de s'aligner derrière les États-Unis".
Le député de la France insoumise Éric Coquerel "condamne", samedi 14 avril sur franceinfo, les frappes occidentales en Syrie, contre le régime de Bachar al-Assad. Dans la nuit de vendredi à samedi, la France, le Royaume-Uni et les États-Unis ont lancé une opération militaire conjointe contre trois sites. Cela en représailles à une attaque chimique présumée le 7 avril à Douma, près de Damas.
Le député de Seine-Saint-Denis "récuse" les preuves qu'a fournies le ministère des Affaires étrangères samedi sur la responsabilité de Bachar al-Assad dans cette attaque chimique présumée. "Je me souviens de la guerre en Irak. On a eu la même chose", a-t-il ajouté. Pour Éric Coquerel, ces frappes "sont irresponsables, elles ne serviront pas à régler la situation des peuples de la région et en plus elles sont hors de tout droit international et de toute résolution de l'ONU".
"Il faut négocier"
Éric Coquerel répond également à Theresa May, la Première ministre britannique qui a affirmé samedi dans la matinée que ces frappes sont "justes et légales". Le député de la France insoumise dit ne pas voir où est "la légalité dans une intervention bilatérale qui en réalité est derrière les États-Unis d'Amérique."
Par ailleurs, quand Emmanuel Macron assure que la ligne rouge a été franchie après l'utilisation d'armes chimiques, "j'aimerais avoir des preuves", lui répond Éric Coquerel. "Je ne dis pas que Bachar al-Assad n'est pas capable d'utiliser des armes de ce type. Mais dès lors qu'il n'y a pas une preuve par l'OIAC [Organisation pour l'interdiction des armes chimiques], soit par une délégation de l'ONU envoyée sur place, j'aimerais savoir sur quoi s'appuie Emmanuel Macron."
Pour Éric Coquerel, "il faut négocier". Le député de Seine-Saint-Denis dit ne pas comprendre l'alliance avec les États-Unis. "On a toujours dit que la Russie était un partenaire. Il n'y pas de raison de s'aligner derrière les États-Unis", a-t-il conclu.
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