Abou Bakr Al-Baghdadi, le chef de l'Etat islamique, est mort, affirme l'Observatoire syrien des droits de l'Homme
L'OSDH annonce que de hauts responsables de l'EI ont confirmé la mort de leur leader. En juin, la Russie avait annoncé qu'elle l'avait probablement tué, sans en obtenir la confirmation.
Le groupe Etat islamique a-t-il perdu son chef ? L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) a affirmé, mardi 11 juillet, détenir des informations confirmant la mort d'Abou Bakr Al-Baghdadi. "De hauts responsables de l'EI présents dans la province [syrienne] de Deir Ezzor" l'affirment, selon le directeur de cette ONG, Rami Abdel Rahmane, cité par l'AFP. "Nous l'avons appris aujourd'hui, mais nous ignorons quand ou comment il est mort".
La Russie avait annoncé en juin sa mort "probable"
Le 22 juin, la Russie avait annoncé avoir "selon une forte probabilité" tué Abou Bakr Al-Baghdadi dans une frappe aérienne fin mai en Syrie. Mais Moscou n'avait, depuis, pas apporté une configuration définitive de sa mort.
Le président des Etats-Unis Donald Trump s'est empressé de saluer, sur Twitter, de "grandes victoires contre l'EI". Mais un porte-parole du Pentagone a assuré que les Etats-Unis n'avaient aucune information au sujet d'une éventuelle mort d'Abou Bakr Al-Baghdadi. La coalition internationale, sous commandement américain, ne l'a pas non plus confirmée.
Big wins against ISIS!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) July 11, 2017
Plus de signe de vie depuis un message diffusé en novembre
Celui qui s'était désigné comme le calife de l'Etat islamique avait fait sa seule apparition publique connue en juillet 2014, dans la mosquée Al-Nouri de Mossoul (Irak).
Il n'avait plus donné de signe de vie depuis un enregistrement audio diffusé en novembre 2016, dans lequel il exhortait ses hommes à lutter jusqu'au martyr, peu après le lancement de l'offensive sur cette même ville de Mossoul, dont la reprise a été proclamée par l'état irakien le 9 juillet.
L'OSDH, qui affirme avoir obtenu la confirmation de sa mort, est une organisation non-gouvernementale qui se donne pour rôle de transmettre des informations vérifiées sur le conflit en Syrie. Elle est notamment à l'origine de bilans des combats largement repris par les médias internationaux. Basée hors du pays, elle affirme se reposer sur un réseau d'informateurs sur place, comme l'expliquait Géopolis.
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