: Vidéo Chef du groupe État islamique au Grand Sahara tué par les forces françaises : une "bonne nouvelle" pour Jean-Yves le Drian
Adnan Abou Walid Al-Sahraouia "était un peu l'ennemi numéro un", rappelle le ministre des Affaires étrangères, invité du "8h30 franceinfo" le 16 septembre.
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Le chef du groupe État islamique au Grand Sahara (EIGS), Adnan Abou Walid Al-Sahraouia, été tué par les forces françaises dans la nuit du mercredi 15 au jeudi 16 septembre, a annoncé Emmanuel Macron. "C'est une bonne nouvelle", a réagi Jean-Yves Le Drian, ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, jeudi sur franceinfo. "C'était un peu l'ennemi numéro un, estime-t-il. Ce groupe est décapité dans son organisation."
L'EIGS, créé en 2015 par Adnan Abou Walid Al-Sahraoui, ancien membre du Front Polisario, puis de la mouvance jihadiste Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI), avait été désigné comme "ennemi prioritaire" au Sahel, lors du sommet de Pau (sud-ouest de la France), en janvier 2020. "C'était un peu, on pourrait dire, l'ennemi numéro un", explique Jean-Yves Le Drian, rappelant que ce chef jihadiste "avait commandité l'assassinat de six humanitaires de l'ONG Acted et de leurs accompagnateurs nigériens, au mois d'août de l'année dernière, au Niger".
"Je pense à eux", poursuit Jean-Yves Le Drian. "Je me suis rendu au Niger peu de temps après ces assassinats. J'avais pu rencontrer leurs compagnons, prendre langue avec leurs familles. Je pense qu'aujourd'hui, ils doivent avoir beaucoup d'émotion et je les salue avec beaucoup d'empathie", déclare le ministre.
"La réorganisation de Barkhane porte ses fruits"
"Il faut saluer cette défaite de l'État islamique [au Grand Sahara] par la décapitation de son chef", déclare aussi Jean-Yves Le Drian, qui "constate que la réorganisation de [l'opération militaire conduite par l'armée française] Barkhane sur l'objectif principal qu'est le contre-terrorisme porte ses fruits". Cette "neutralisation n'est pas la première dans cette filiale de Daech", a-t-il souligné.
Selon lui, "il importe maintenant, en particulier au Niger, que les acteurs étatiques puissent reprendre le terrain qui a été laissé par le groupe État islamique, pour que l'État retrouve sa fonction, pour que la vie quotidienne reprenne, pour que les services de proximité soient présents". "C'est une nécessité que nous aidons aussi", ajoute-t-il.
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