Au moins 2 500 enfants de jihadistes étrangers vivent dans des camps syriens : une ONG appelle leurs pays d'origine à les rapatrier
L'ONG Save the Children exhorte les pays dont sont originaires les enfants de combattants étrangers en Syrie à les prendre à charge.
Plus de 40 camions transportant des hommes, mais surtout des femmes et des enfants, ont quitté Baghouz (Syrie), vendredi 22 février. L'assaut final sur la dernière poche de l'organisation terroriste État islamique a pris plus de temps que prévu car des civils sont encore présents à l'intérieur de ce dernier bastion jihadiste, même si plusieurs milliers ont pu quitter l'enclave. Selon l'ONG Save the Children, au moins 2 500 enfants de combattants étrangers vivent actuellement dans des camps de déplacés du nord-est du pays, où ils sont séparés des civils syriens.
Les premiers enfants sont arrivés en 2017, quand Raqqa (Syrie), "capitale" du groupe État islamique, est tombée. Mais plus de la moitié des 2 500 dénombrés par l'ONG ont fui les combats de ces derniers mois contre Baghouz. "Sur les 2 500 enfants, 38 ne sont pas accompagnés, ça veut dire qu'ils sont sans leur père et leur mère, explique Joelle Bassoul, de Save the Children. Les autres ont passé parfois des années dans des zones assiégées, où il n'y avait pas assez à manger et à boire. Ces enfants ont besoin d'aide médicale mais aussi psychologique."
Trente nationalités différentes
Parmi ces enfants, 30 nationalités sont représentées, dont des pays européens bien sûr, que l'ONG ne souhaite pas détailler. Elle lance surtout un appel solennel aux autorités de leur pays d'origine.
Ces enfants sont en premier les victimes de ce conflit. Même si leurs parents sont liés à l'État islamique, eux sont des enfants. C'est le devoir de leurs pays d'origine de les reprendre pour pouvoir les réintégrer dans la société.
Joelle Bassoulà franceinfo
D'autant que ce chiffre de 2 500 est provisoire, insiste l'ONG. Des civils continuent d'arriver de l'enclave de Baghouz, comme c'est le cas vendredi. De plus, elle n'opère que dans trois camps de déplacés du nord-est syrien, qui en compte des dizaines.
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