Liban : le Premier ministre Saad Hariri n'a finalement pas démissionné
Le Premier ministre libanais avait annoncé qu'il quittait son poste le 4 novembre, à la surprise générale, alors qu'il était en Arabie saoudite.
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C'est désormais officiel. Le Premier ministre libanais Saad Hariri est revenu, mardi 5 décembre, sur sa démission, un mois après cette décision surprise qui avait pris de court le Liban et la communauté internationale. "Le Conseil des ministres a remercié le Premier ministre d'être revenu sur sa démission", a indiqué le gouvernement dans un communiqué lu par Saad Hariri lui-même.
Saad Hariri s'exprimait à l'issue de la première réunion du gouvernement depuis cette démission choc, le 4 novembre depuis Ryad. Il avait alors invoqué l'ingérence de l'Iran et du Hezbollah dans les conflits de la région, où Riyad et Téhéran s'affrontent par procuration.
Se "distancer" des conflits de la région
Depuis, les deux camps rivaux au Liban – l'un dirigé par Saad Hariri et appuyé par Riyad et l'autre mené par le Hezbollah chiite et soutenu par l'Iran – cherchaient à trouver un compromis pour éviter au pays un nouveau séisme politique. Mardi, le gouvernement, auquel participent les deux camps, a réaffirmé sa volonté de "se distancier" des conflits de la région.
Cette "distanciation" vise à "préserver les relations politiques et économiques du Liban avec ses frères arabes", poursuit le texte. Une telle politique était déjà prônée par ce gouvernement au moment de sa formation en 2016. Mais l'engagement actif, depuis des années, du Hezbollah chiite au côté du régime syrien de Bachar Al-Assad et les accusations saoudiennes mettant en cause son implication dans le conflit au Yémen ont mis à mal cette politique.
La démission surprise de Hariri, puis son séjour prolongé en Arabie saoudite, avait donné lieu à un flot de spéculations sur sa liberté de mouvement. Le président du Liban, Michel Aoun, avait accusé Riyad de retenir Hariri en "otage". Il est rentré au Liban trois semaines plus tard, après une "exfiltration" négociée par la France et avait alors gelé sa démission.
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