Israël n'achèvera pas le retrait de ses troupes du Liban au terme des 60 jours prévus, mais assure qu'il "se poursuivra"

Pour justifier ce retard, le bureau de Benyamin Nétanyahou accuse le Liban de ne pas avoir "totalement" respecté ses engagements dans le cadre de l'accord de cessez-le-feu.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, dans un discours télévisé depuis Jérusalem, le 18 janvier 2025. (GPO/AFP)
Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, dans un discours télévisé depuis Jérusalem, le 18 janvier 2025. (GPO/AFP)

Israël a annoncé, vendredi 24 juin, que le retrait progressif de ses troupes du sud du Liban "se poursuivrait" au-delà des 60 jours prévus par l'accord de cessez-le-feu conclu le 27 novembre avec le Hezbollah. Un délai qui doit prendre fin dimanche. L'Etat hébreu estime que le Liban n'a pas "totalement" respecté ses engagements.

"L'accord de cessez-le-feu n'ayant pas été accompli totalement par le Liban, le processus de retrait en étapes se poursuivra en accord avec les Etats-Unis", a détaillé le bureau du Premier ministre, Benyamin Nétanyahou. 

Le communiqué insiste sur le fait qu'une des conditions de l'accord prévoyait que "l'armée libanaise se déploie dans le sud du Liban" et impose "le retrait du Hezbollah au-delà du [fleuve] Litani". Le texte prévoit que l'armée libanaise doit se déployer aux côtés des Casques bleus dans le sud du Liban.

Estimant que ce n'est pas le cas, Israël "ne mettra pas en danger ses localités et ses citoyens et réalisera les objectifs de la guerre dans le nord [d'Israël], permettant le retour des habitants dans leurs foyers en sécurité".

Samedi, le nouveau président libanais, Joseph Aoun, avait réclamé le retrait israélien du sud du pays "dans les délais fixés" par l'accord qui a mis fin à la guerre entre le Hezbollah et Israël.

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