Guerre entre Israël et le Hamas : au Liban, le discours attendu et redouté du chef du Hezbollah fait craindre une escalade
Les combats entre le Hezbollah et l'armée israélienne dans le sud du Liban font craindre une régionalisation du conflit. Hassan Nasrallah, le chef du puissant Hezbollah pro-iranien et allié du Hamas, doit prononcé un discours très attendu.
À la frontière libano-israélienne, les affrontements continuent entre Israël et le Hezbollah, soutenu par l’Iran. Le Hezbollah libanais a annoncé, jeudi 2 novembre, avoir mené des attaques simultanées sur "19 positions" israéliennes, auxquelles Israël a riposté avec une "vaste frappe", qui a fait cinq morts, selon l'agence officielle à Beyrouth.
Cette escalade à la frontière est survenue la veille de l’intervention télévisée du chef de la milice chiite Hassan Nasrallah prévue dans l'après-midi du vendredi 3 novembre. Ce discours est particulièrement attendu, car beaucoup craignent une régionalisation du conflit.
Un nouveau front à la frontière avec Israël ?
Il est tout d'abord attendu par ses partisans. Depuis le 7 octobre, Hassan Nasrallah est resté silencieux. Alors dans les rangs de la milice chiite, on attend surtout des réponses sur la suite des événements.
Le Hezbollah va-t-il ouvrir un nouveau front à la frontière avec Israël et s’engager pleinement dans la guerre ou bien continuer de maintenir la pression comme il le fait depuis le 7 octobre, en se limitant à de tirs sporadiques sur le nord d’Israël ? Dans les deux cas, il faut s’attendre à un discours guerrier, avec la promesse de rayer de la carte "l’entité sioniste", le terme favori de Nasrallah pour désigner Israël.
Cette intervention télévisée est aussi très attendue par l’ensemble des Libanais. Selon un sondage, une écrasante majorité ne veut pas cette guerre. En pleine crise économique, le pays ne s’en relèverait pas. Hassan Nasrallah va donc aussi devoir s’adresser à eux, les rassurer, voire les convaincre : car le Hezbollah n’est pas qu’une milice, c’est aussi le principal parti politique du Liban. Dans un pays qui n’a plus de président ni de gouvernement depuis un an, c’est lui, et lui seul, qui a le doigt sur la détente.
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