Le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, a nié jeudi que le conflit en Libye soit menacé d'enlisement
Le chef de la diplomatie française a toutefois reconnu que la coalition internationale avait sous-estimé la capacité de résistance des forces loyales au colonel Mouammar Kadhafi, interrogé au journal de 20 heures de France 2."Ça fait cinq mois que nous intervenons, personne n'a jamais parlé de guerre éclair", a-t-il ajouté.
Le chef de la diplomatie française a toutefois reconnu que la coalition internationale avait sous-estimé la capacité de résistance des forces loyales au colonel Mouammar Kadhafi, interrogé au journal de 20 heures de France 2.
"Ça fait cinq mois que nous intervenons, personne n'a jamais parlé de guerre éclair", a-t-il ajouté.
Alain Juppé a encore estimé qu'il n'y avait pas de dissensions au sein du Conseil national de transition (CNT) et indiqué que la coalition internationale conduite par la France et la Grande-Bretagne continuait de lui faire confiance.
"Nous continuons à travailler avec eux comme nous travaillons aussi à chercher une solution politique parce qu'il est évident que la solution ne sera pas en définitive militaire.
Il faut simplement, et c'est pour nous la ligne rouge, que Kadhafi comprenne qu'il n'a plus vocation à exercer le pouvoir en Libye", a-t-il déclaré.
Le chapitre syrien
A propos de la Syrie, le ministre a indiqué que la France accentuerait ses pressions pour faire cesser les violences dans le pays et que l'autorisation du multipartisme par le président Bachar al Assad n'était pas une réponse à la hauteur des attentes de la communauté internationale.
"Nous allons continuer à accentuer la pression", a-t-il dit après la déclaration du Conseil de sécurité condamnant l'usage de la force contre la population syrienne. Il a ajouté qu'il était difficile de mobiliser des pays comme la Russie pour obtenir une condamnation plus ferme du gouvernement syrien. "Nous avons beaucoup de mal à faire bouger les Russes. Nous avons commencé à le faire et nous allons continuer à exercercette pression en espérant qu'elle sera plus positive", a-t-il déclaré.
"La réponse qui consiste à dire de la part du régime syrien 'nous allons désormais autoriser le multipartisme' n'est évidemment pas à la hauteur de ce que nous demandons : ce que nous demandons, c'est l'arrêt de la répression violente."
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